vendredi 16 mars 2018

Centre-ville et ventes à distance

Le libraire vient de recevoir le message suivant du Syndicat de la Librairie Française :
 
" Comment la pieuvre Amazon menace-t-elle notre société ?

A l’occasion du Salon Livre Paris, le SLF traduit et diffuse en France le rapport de l’institut américain de recherche ILSR (Institute for local self-reliance) Amazon, cette inexorable machine de guerre qui étrangle la concurrence, dégrade le travail et menace nos centres-villes.

Le SLF dénonce de longue date la concurrence déloyale d’Amazon que subissent de très nombreux commerces et PME dont les librairies. Cet enjeu commercial justifie, à lui seul, la critique du modèle imposé par Amazon. Mais, aujourd’hui, le risque est encore plus grand car c’est notre modèle de société en tant que tel, notre relation au travail, nos libertés individuelles, notre capacité à vivre ensemble, qui se trouvent menacés par la stratégie tentaculaire d’Amazon.

Face à un tel enjeu, il nous semble que les réactions sont bien timides quand elles ne se teintent pas d’une fascination pour la réussite commerciale foudroyante de cette multinationale américaine. En décryptant la stratégie d’Amazon et en pointant les menaces multiples que celle-ci entraîne, le rapport de l’ILSR veut susciter une prise de conscience du grand public ainsi que des responsables politiques, ces derniers étant appelés à réguler l’emprise d’Amazon avant que les dégâts économiques, sociaux, sociétaux et culturels ne soient irréversibles.

N’hésitez pas à diffuser largement ce rapport autour de vous. Pour ce faire, RDV  sur
http://bit.ly/2pfBSgk "

 

jeudi 15 mars 2018

L'art de la course à pied

Cécile Coulon, Petit éloge du running, François Bourin,
126 pages, 14 €
Running, running : ce mot rappelle quelque chose... Un célèbre dictionnaire propose :
" Aller, se déplacer par une suite d'élans, en reposant alternativement le corps sur l'une puis l'autre jambe, et plus vite qu'en marchant. " Et le Dictionnaire culturel en langue française d'Alain Rey d'illustrer son propos par les locutions suivantes : " Jouer des flûtes, tricoter des pincettes, prendre ses jambes à son cou, piquer un cent mètres "...
Dans son Petit éloge du running (qu'il ne faut tout de même pas confondre avec le jogging, activité qui mobilise les gambettes des coureuses et coureurs du dimanche, devenus soudain légèrement tocards), Cécile Coulon confirme la chose : " Le verbe ' courir ' vient du latin currere, qui signifie ' aller avec vitesse ', ou encore se précipiter, ' s'élancer '. En ancien français, currere devient courre, terme gardé dans l'expression ' chasse à courre '.  (...) Partons alors du principe qu'on entend par ' course à pied ' toutes les pratiques qui consistent à passer du simple pas à la foulée. "
Cécile Coulon déroule ensuite toutes les raisons et les déraisons qu'elle a, depuis toute petite, à partir ainsi " sans se poser de question " : il arrive souvent, dit-elle, que " l'on trouve une réponse sur sa lancée. " " La course à pied apparaît comme la pratique sportive la plus simple, la plus naturelle ", ce que le libraire lui concède sans barguigner.
Son éloge pourra se compléter  par Mon défi running, de Soledad Bravi et Marie Poirier, qui promet à toutes les runneuses de " s'y mettre sans souffler comme un bœuf ", " conseils équipement " et " conseils entraînement " à la clé.
Soledad Bravi, Marie Poirier, Les Paresseuses. Mon
défi running, Marabout, 144 pages, 7,90 €


mercredi 14 mars 2018

Samedi BD (29)

Pour la vingt-neuvième édition de SAMEDI BD,
Esilda a cité cinq coups de cœur (au moins) :
 
Cati Baur, Quatre sœurs, T. 4 : Geneviève,
Rue de Sèvres, 15 €

Pandolfo-Risbjerg, Serena,
 Sarbacane, 23,50 €

Ducoudray et Aris, La Ballade de Dusty,
Grand Angle, 14,90 €


Fabien Toulme, Valérie Sierro, Les Deux vies de Baudoin,
Mirage, 27,95 €


Delphine et Anaële Hermans- Valérie Zézé,
La Ballade des dangereuses,
La Boîte à bulles; 20,00



 
 

mardi 13 mars 2018

Bérengère Cournut, Prix des Lecteurs à la Page 2017, à Vichy

Bérengère Cournut a été désignée Prix des Lecteurs A la Page 2017
pour son roman Née contente à Oraibi (Le Tripode).
 

Elle sera l'invitée de la librairie
 
VENDREDI 23 MARS, 18 heures
 
Voici une revue de presse (plutôt enchantée, non ?),
relevée sur le site de son éditeur.
Puissiez-vous être nombreux à venir la rencontrer.
 
 
 
Presse

  
Je viens de terminer d'une traite l'ouvrage de Bérengère Cournut, et je suis enthousiasmé. Je suis très admiratif de la poésie de son écriture (…). Je pourrais bien sûr relever le travail de recherche qui a été fait mais ce n'est vraiment pas ce point qui me frappe le plus. Le ton de ce "roman hopi" me semble tellement juste, tellement en accord avec la vision du monde apaisée (mais lucide) des Hopis.
Bertrand Hell - ethnologue
 
Je conseillerai avec bonheur ce livre au Divan. Roman d'apprentissage d'une jeune amérindienne Hopi. Lumineux et merveilleusement singulier. Une belle pépite !
Valérie Caffier - Le Divan - Paris
 
 
J’ai beaucoup apprécié Née Contente à Oraibi, autant pour sa documentation que pour son empathie.
Marie-Claude Strigler - Anthropologue - Docteur en civilisation américaine
 
Rarement la lecture d’un roman, sur un sujet aussi périlleux (que Tony Hillerman, avec ses polars en pays navajo, avait merveilleusement abordé), aura fourni autant de plaisir.
Salon littéraire de L'Internaute
 
Une année qui commence sous de très bonnes ondes avec le merveilleux Née contente à Oraibi, trônant sur nos tables ! Dépaysant, charmant, ce voyage au cœur de la communauté Hopi aux côtés de l'attachante Tayatitaawa (j'avoue avoir eu besoin de vérifier dans le livre pour écrire correctement ce prénom imprononçable...) que tu qualifiais de petite douceur et c'en est une effectivement, à la fois roman de formation et d'émerveillement !
Anthony Bourel - Librairie Gibert Jeune - Paris
 
Bérengère Cournut m'a fait faire un merveilleux voyage en terre Hopi. Une belle rencontre, la découverte d'un peuple à la cosmogonie, aux croyances et aux rites étranges et fabuleux, mais aussi, à l'organisation pragmatique et  sensée, comme si, conscients de la faillibilité, de la fragilité des Hommes, ils y paraient au mieux, pour préserver l'intégrité du groupe. Un rapport au Monde et à la Terre fascinant aussi et le regard de Bérengère, bienveillant, poétique, jamais savant ni folklorique. Et puis, il y a Tayatitaawa, l'orpheline de père, petite soeur hopi. Son histoire, sa quête, ses errances, le corps qui parle "sa volonté vertébrale", son axe qui malgré elle se tord et la fait se " plier en cent brisures de femmes" tant la douleur de l'absence est éloquente. Sa nécessaire résilience enfin, pour avancer et grandir. (...) Un roman universel et nécessaire.
Virginie Schmitt – Forum du livre - Rennes
 
 
Si j’avais du talent, je ferai une peinture naïve de ce que je lis. Ces personnages qui savent lire la nature, les animaux, ont un sens que nos sociétés ont perdu. Franchement, "Née contente à Oraibi" m’apporte une paix certaine.
Agnès, lectrice.
 
On ne pouvait découvrir de plus belle façon la civilisation Hopi !
C’est avec Tayatitaawa, personnage principal de cette fiction anthropologique que l’on découvre le peuple Hopi. En suivant le périple initiatique de cette jeune fille, nous sommes happés dans une cosmogonie riche, poétique parfois terrifiante de cette civilisation. Loin de chez nous en Arizona, Tayatitaawa nous fait découvrir ses mondes, celui visible et les autres. L’auteure réussit brillamment un roman d’une richesse documentaire extraordinaire et un récit addictif d’une grande fluidité. Dépaysement assuré, ce texte nous invite au grand voyage.
Librairie Le Marque Page à Quintin
 
L’écriture est simple, riche de poésie, et lumineuse comme le soleil qui baigne les plateaux. Une très belle découverte.
Evlyn Lormée, lectrice.
 
L'écriture a une grande force dans sa pureté, sa simplicité. Tayatitaawa m'a touché au coeur.
Penylane - Lectrice sur Babelio
 
Bérengère Cournut propose un roman sensible, poétique et lumineux, aussi bien qu’érudit. Il y a quelque chose d’universel et d’incroyablement doux dans ce récit, dont les personnages n’ont pourtant pas la vie facile. (...) le lecteur, en fermant ce roman, porte sur le monde un regard apaisé.Blog Eustache raconte
 
Tendre, vrai, éblouissant ! Vive Tayatitaawa, Mankwasti et le clan des papillons !
Bertrand - Librairie des Marais - Villefrance-sur-Saône

Née Contente est un étonnant roman d'apprentissage qui flirte avec le conte et parvient à faire entrevoir la psychologie de son héroïne par les paysages qu'elle traverse On en sort comme lavé de toute inquiétude.
Macha Séry - Le Monde - 13 janvier 2017


Le style de Bérengère Cournut est simple et lumineux, comme le sont les paysages qu'elle décrit. Le récit reste toujours à hauteur d'enfant, ce qui le rend envoûtant, dépaysant à souhait, doux comme une rivière calme.
Liliane Roudière - Causette

Une promesse de chaleur, de découverte et d'authenticité.
L'Est républicain, à propos de la venue de Bérengère Cournut à la librairie Les Sandales d'Empédocle


Cosmogonie, sorcellerie... Quel voyage !
Christine Sallès - Psychologies magazine
 

Bérengère Cournut construit dans Née contente à Oraibi un paysage onirique splendide, à la fois intérieur et extérieur, où l’absence peut prendre corps, où le vide s’apaise et où chaque lecteur peut trouver ce que Tayatitaawa, fille du « peuple de la paix », appelle une « paix immense.
Jeanne Bacharach -
En Attendant Nadeau

Quel beau livre, qui fait du bien sans être mièvre ! On est très dépaysé, sans être perdu, l'écriture est très fluide, poétique... Un régal de lecture.
Librairie Escalire


Comment Bérengère Cournut parvient-elle à écrire si juste ? (...) Le temps d’un livre, dans le bel espace dessiné par l’ouvrage, le lecteur se laisse entraîner dans un voyage presque immobile : à mi-chemin entre le conte et le récit ethnographique. De quoi réchauffer cette rentrée littéraire hiver 2017.
Thibault Boixière - Unidivers


"Née contente à Oraibi", c'est toute la douceur et la beauté du peuple Hopi à travers la vie d'une jeune fille en quête d'identité. Bérengère Cournut, dans la finesse de son écriture, nous donne à voir et à entendre la sagesse d'un monde apaisé : comme on s'y sent bien...
Elsa - Librairie Le Bal des ardents à Lyon


Une apnée enchanteresse. La lecture est un émerveillement continu et un voyage au long cours. (...) Pour ne rien gâcher au plaisir, l'écriture de Bérengère Cournut est poétique et polychrome : "Née contente" est un grand roman de l'ailleurs.
Géraldine - Librairie La Buissonnière - Yvetot

J'ai tant aimé ce livre, sa chaleur, son souffle, son imaginaire ... Un livre qui mélange les genres, à la croisée du conte et du documentaire, du récit de voyage et de l'introspection. Dans lequel la force du rêve nous porte d'un bout à l'autre. Une histoire si intime, si juste que l'on ne peut qu'en avoir des frissons. Une ouverture poétique sur le monde et le rapport à l'autre, cet autre qui parfois est juste au fond de nous même !
Anna Tiedje - Librairie Delamain - Paris

Une immense joie qui va m’habiter longtemps. Ce livre est fabuleux.
Jérémie - Librairie Gibert Joseph à Barbès

J'ai adoré. Une superbe lecture, très différente des livres précédents de Bérengère Cournut, à rapprocher de Moi Jean Gabin de Goliarda Sapienza pour le regard à hauteur d'enfant, qui met tout sur un même plan, le très chouette mélange entre fantasmes, rêve et réalité, et surtout pour cette vitalité que nous transmet la jeune narratrice. A la fois très simple et extrêmement poétique et solaire.
Anaïs - Librairie Charybde - Paris

Cette tribu nous est racontée comme un conte qu’il est impossible de lâcher, dans une maîtrise de la narration impressionnante.
Les libraires - Le bimestriel des libraires indépendants du Québec.


Les sentiments humains sont explorés avec beaucoup de grâce dans ce roman initiatique. La narration, simple et belle, parvient à créer un sentiment de familiarité avec ce peuple lointain : pas d’exotisme, mais de la poésie, un réalisme empreint de surnaturel.Alexia Kalantzis, pour La Petite revue

lundi 12 mars 2018

Quand Alexandrie ressemble à la jeunesse

José Carlos Llop, Rois d'Alexandrie, traduit de
l'espagnol par Edmond Raillard,
Jacqueline Chambon, 206 pages, 20,80 €
" La musique était une forme de poésie et la poésie une des demeures de la musique. Je regardais la vie nouvelle de cette ville nouvelle comme quelqu'un qui entend et écrit à la fois une symphonie dont les notes étaient les immeubles, les policiers municipaux, quelques voitures, les femmes, les boutiques, les bars, les types bizarres, les passages, qui n'existaient pas dans ma ville et qui me plaisaient tant... Et de temps en temps un fragment de cette vision, devenait poésie comme les pétales obscurs dont Pound avait parlé et qui n'étaient autres que les visages sortant de la bouche du métro un jour de pluie. "
De quoi ces Rois d'Alexandrie sont-ils déchus ?
De leur ville sans doute (Barcelone, Paris), vécue à fond de train dans les années 1970.
Plus encore de leur jeunesse en ce temps.  Et des rêves qu'elle fit naître en eux. Accomplissement, liberté, musique, amour, amitié. Le lecteur sent à quelle vitesse passèrent les années, il la mesure à la propre vitesse à laquelle il dévore le livre, refait avec l'auteur la descente du temps de ses personnages. Le Temps qui est leur fossoyeur.
José Carlos Llop insiste trop pour qu'on lise son roman comme un... roman pour qu'on le prenne entièrement au pied de la lettre. Pour qu'on ne pense pas qu'il s'agit d'autre chose. Ou d'une fiction, oui, mais d'une imagination très intense. Suffisamment pour qu'elle confine au réel.Un réel fortement rêvé.
Les amoureux de Barcelone pourront s'instruire d'une autre période de l'histoire de la ville en lisant l'essai que Chris Ealham a consacré à la restructuration de la capitale catalane entre 1830 et les années de la guerre civile, du barrio chino à la ville autogérée.
Chris Ealham, Barcelone contre ses habitants,
traduit de l'anglais (Angleterre) par
Elsa  Quéré, CMDE, 98 pages, 11 €

dimanche 11 mars 2018