Gaëlle Josse, Un été à quatre mains, Atelies Henry Dougier, 87 pages, 8,90 € |
" C'est un livre qui s'ouvre à une page annotée il y a plus de quinze ans, jamais rouvert depuis. La page est celle que je cherche, ce soir de janvier 2016. Elle est, de plus, doublement marquée d'un signet et d'un coin replié sur quelques millimètres, à l'angle supérieur droit. Même question à laquelle je cherche une réponse aujourd'hui; dans cette biographie de Schubert extraite de mes rayonnages.
Obsession ? Fixation sur un détail futile ? Peut-être. si les Allemands ont coutume de dire que le "diable se cache dans les détails"; il se pourrait que, parfois, une certaine vérité s'y trouve aussi.
Quel est donc cet infime carré de mosaïque dont je poursuis la recherche, ou bien qui me poursuit, comment savoir ? "
En même temps, de Gaëlle, paraît une méditation, non plus autour d'un musicien, mais, comme dans L'Ombre de nos nuits, autour d'un peintre : Vermeer, cette fois. Le prétexte à sa rencontre est fourni par les rues de New York, au mois d'août, au pays d'Edward Hopper. Loin des bases du peintre de Delft, dans le temps et dans l'espace. Mais si l'art est dans la vie, il est aussi dans la ville.
Gaëlle Josse, Vermeer entre deux songes, Invenit, 50 pages, 12 € |