" Les Assises du livre numérique du Syndicat national de l’édition ont exploré la mise en œuvre de l’analyse de données massives et des outils sémantiques au service de l’innovation dans le livre.
« Imaginez un libraire se rappelant de tout ce que vous lui avez acheté comme livre, et de tout ce que vous lui avez dit que vous aimiez, et qui est en plus disponible 24 h sur 24 pour vous en recommander d’autres, en fonction de ce qu’il sait : c’est ce que nous ambitionnons de faire », a expliqué Michael Tamblyn, P-DG de Kobo, en ouverture des Assises du livre numérique, organisées par le Syndicat national de l’édition, à Paris, le 23 novembre.
Le patron de cette librairie numérique, aujourd’hui filiale du groupe japonais Rakuten, implantée dans 23 pays, revendiquant plusieurs dizaines de millions de clients, a reconnu que les débuts de la recommandation (curation) de livres avaient été assez frustres et basiques, mais que la puissance de calcul et les outils de l’intelligence artificielles ouvraient des possibilités quasi infinies.
Il n’a pas éludé les risques de ces algorithmes de recommandation (homogénéisation et banalisation de l’offre), qui dépendent de l’usage qui en est fait, mais s’est montré confiant dans les vertus du marché, la concurrence étant selon lui la meilleure garante de la diversité de la diffusion. "
Reste à trouver le nom de cette pseudo-librairie du futur. " Catastrophe ", lui irait assez bien. Peut-être : " Abomination ". Avez-vous des suggestions ?
Le patron de cette librairie numérique, aujourd’hui filiale du groupe japonais Rakuten, implantée dans 23 pays, revendiquant plusieurs dizaines de millions de clients, a reconnu que les débuts de la recommandation (curation) de livres avaient été assez frustres et basiques, mais que la puissance de calcul et les outils de l’intelligence artificielles ouvraient des possibilités quasi infinies.
Il n’a pas éludé les risques de ces algorithmes de recommandation (homogénéisation et banalisation de l’offre), qui dépendent de l’usage qui en est fait, mais s’est montré confiant dans les vertus du marché, la concurrence étant selon lui la meilleure garante de la diversité de la diffusion. "
Reste à trouver le nom de cette pseudo-librairie du futur. " Catastrophe ", lui irait assez bien. Peut-être : " Abomination ". Avez-vous des suggestions ?