samedi 25 avril 2015

C'est la fête des librairies indépendantes


Le libraire est formel : la fête des librairies, c'est tous les jours. Ce samedi sera seulement un peu plus exceptionnel que les autres.
En effet, dans la limite des stocks disponibles, le libraire offrira aujourd'hui à ses clients une rose et un livre intitulé Une Année dessinée
Non content de cela, ce samedi sera aussi le jour où se réunit le groupe de lecture " Lions nos pages ".
A 14 heures. Comme tous les derniers samedis de chaque mois que fabrique le libraire.
Des roses, des livres et, conséquemment, des lectures.
Nos samedis sont alléchants.
 

vendredi 24 avril 2015

Rire au choix

Philippe Arnaud,
Le Rire des philosophes,
Arléa, 136 pages, 16 €
C'est jour de chance. Le libraire vous propose de rire. Deux fois si vous le voulez bien.
Rire avec les philosophes de Philippe Arnaud.
Rire au féminin, avec Macha Méril et Christian Moncelet.
Les plus audacieux se lanceront tout de suite sur les traces de Platon, Descartes, Pascal, Kant, Hegel (!) et ainsi de suite jusqu'à Foucault (!) grâce à Philippe Arnaud.
Ils apprendront par exemple que " comparé à Descartes, Pascal ferait presque figure de joyeux drille. Chateaubriand trouvait Pascal très drôle, et il avait raison. Pascal n'est pourtant pas d'humeur joyeuse. Il est janséniste. Le jansénisme se caractérise par une sévérité et un rigorisme en matière de morale et de religion. Mais l'humour de Pascal est ravageur. On rit souvent en lisant les Pensées. "
Macha Méril, Christian Moncelet,
L'Humour au féminin 
en 700 citations,
Points,258 pages, 7 €
Quand aux autres, ceux qui veulent assurer le coup, ils se rendront à L'humour féminin en 700 citations, publié dans la collection Points. Extraits :
" Ma fille pense que je suis curieuse. Enfin, si j'en crois ce qu'elle écrit dans son journal intime ! " (Sally Poplin)
" Elle était revenue de bien des choses, ce qui ne l'empêchait pas d'y retourner. " (Natalie Clifford Barney, Pensées d'une Amazone)
" Les hommes désapprouvent toujours ce qu'ils ne sont pas capables de faire. " (Christine de Suède, Maximes et pensées)
Et une dernière pour la route :
" L'homme est un être réfléchi, puisqu'il ne voit que lui. " (Louise Leblanc, Croque-messsieurs)

jeudi 23 avril 2015

Bonjour, Monsieur Larbaud

Document Médiathèque Valery Larbaud, Vichy
Le Prix Valery Larbaud 2015, remis par l'Association internationale des Amis de Valery Larbaud et la Ville de Vichy, sera attribué vendredi 5 juin, à la médiathèque de Vichy.
Les festivités débuteront toutefois  dès ce vendredi 24 avril, à 14 h, avec l'ouverture de l'exposition " Dans les pas de Valery Larbaud à Vichy et dans d'autres stations thermales ".
Puis, à 18 h, toujours à la médiathèque, Julien Knebusch prononcera une conférence intitulée " Valery Larbaud : maladies, pratiques de santé et ouverture au monde ".
Rappelons que le prix est décerné " à un écrivain ayant publié une œuvre qu'aurait aimée Valery Larbaud, ou dont l'esprit, le sens et la pensée rejoignent celle de Larbaud ".

 
                    

mercredi 22 avril 2015

Dans Berlin

Christian Prigent, Berlin sera peut-être un jour,
La ville brûle, 117 pages, 10 €
Berlin est une destination à la mode, nul ne l'ignore. Surtout pas Christian Prigent. Il y enseigna le français pendant six ans et en tire une évidente intimité avec cette ville, avec son histoire, ancienne et récente ; avec sa morphologie ; avec sa douceur (bien soulignée) et sa violence (non oubliée).
Son désir d'éviter par-dessus tout les poncifs touristiques est sensible à chaque page : " Berlin est un peu comme le Tour de France de mon enfance, celui d'avant les reportages télévisés, écrit Prigent. On ne voyait jamais rien de la course, sinon, au détour d'une route, et, rarement, un passage onirique de couleurs et de chuintements de rayons parmi le vacarme des moteurs et les cris du public. Par contre, dans la presse écrite, un récit copieux, épique, toujours-déjà mythique. Et des photos sépia dans des magazines. En somme : pas ou peu de réel. D'où que ça nourrissait fort l'imaginaire. Pareil pour Berlin. "
On l'a compris, lire Prigent sur Berlin, c'est commencer par voyager dans les mots. Ce qui est déjà beaucoup.
Le libraire vous invite à préparer votre voyage avec un autre guide qui connaissait son Berlin : Siegfried Kracauer (1889-1966), flâneur des rues de derrière, des recoins inaperçus, grand amateur d'improvisations urbaines. Et grand sociologue, méconnu en France.

Siegfried Kracauer,
Rues de Berlin et d'ailleurs,
traduit de l'allemand
par Jean-François Boutout
Les Belles Lettres, 216 pages, 13,50 €

mardi 21 avril 2015

Fata Morgana a cinquante ans

Les éditions Fata Morgana célèbrent leur demi-siècle d'existence en republiant le grand poème d'André Breton qui porte le même titre.
Fata Morgana, c'est à la fois la Fée Morgane d'une légende italienne et un phénomène optique comparable à un mirage : Breton aimait bien ces expressions à sens multiples, comme Les Champs magnétiques ou L'air de l'eau.
Il écrivit son poème en décembre 1940 et le dédia à Jacqueline, son épouse de l'époque. Il pensait le faire tirer en plaquette à 200 ou 300 exemplaires... à ses frais. En fait, il paraîtra à Buenos Aires à 520 exemplaires, illustré par Wilfredo Lam.

André Breton, Fata Morgana, ill. Pierre Alechinsky,
édition courante, 32 pages, 15 €
Les éditeurs ont demandé au peintre Pierre Alechinsky de se joindre à cet anniversaire.
Le livre est d'une qualité typographique à la hauteur de l'événement et du catalogue de l'éditeur (99 exemplaires sur papier d'Arches, numérotés et signés, accompagnés de six estampes, sont proposés aux collectionneurs*). 
Le Musée Paul Valéry, de Sète, propose une exposition Fata Morgana, 50 ans de dialogue avec auteurs et artistes du 7 mars au 24 mai 2015.

* Les amateurs peuvent se renseigner à la librairie



lundi 20 avril 2015

Réponse au jeu A la Page

Le nom de notre mystérieux invité a été plusieurs fois découvert !
C'est bien Christophe Reydi-Gramond
auteur de Mensonge explosif
(chez Liana Levi et, maintenant, 10-18)
qui vous donne rendez-vous
à la librairie A la Page le 23 mai prochain,
nous en reparlerons.
 
Christophe Reydi-Gramond
Sans mentir, l'explosive  gagnante du jeu est Fabienne C., de Vichy,
première à découvrir le pot aux roses.
Son livre-cadeau l'attend à la librairie.
 
 

dimanche 19 avril 2015

L'été en l'île

  
Tove Jansson, Le livre d'un été,
traduit du suédois par Jeanne Gauffin,
Le livre de Poche, 167 pages, 5,60 €
Sophie, son papa et sa grand-mère ont l'habitude de passer l'été sur une île du golfe de Finlande.
Sophie, encore petite fille, a de la chance. Sa grand-mère est une personne peu commune. Elle aime se promener dans la forêt magique ; elle aime tailler des bateaux en écorce ; elle aime observer les canards à longue queue ; elle aime aller se cacher dans la forêt ou sur les rochers. De temps à autre, elle boit un coup de cognac.
Une grande complicité associe la femme et l'enfant.
Elles forment même une sorte de société secrète à elles deux et la grand-mère fait profiter l'enfant de tout ce qu'elle sait sur la vie. Mine de rien, sans avoir l'air d'y toucher.
" Fais-le ! ", dit-elle souvent à Sophie.
Et, parfois, les rôles s'inversent : la grand-mère boude et c'est l'enfant qui la remet sur les rails de la bonne humeur et du plaisir dans l'île.
Organisé en courts chapitres, le roman de Tove Jansson est toujours juste et délicat, drôle et sans nulle mièvrerie.
Il a bien mérité son bandeau " Livre A la Page ".




Sophie et sa grand-mère sont peut-être quelque part dans la forêt