Santiago Pajares, Imaginer la pluie, traduit de l'espagnol par Claude Bleton, Actes Sud, 296 pages, 21 € |
tager. " Mais certainement pas nostalgie d'un lieu où les hommes n'avaient de cesse de s'entre-déchirer.
Cependant, jusque dans le désert le plus désert, les choses changent. Ionnah, la colombe, le petit prince, grandit et Mère, la sévère éducatrice, vieillit. Qui sait si la pluie ne viendra pas et un compagnon, et d'autres nouveautés, dont Ionnah aura appris à juger, au cours de son implacable apprentissage dans le désert, de la pertinence et de la véritable valeur.
On retrouve le désert, et sa portée symbolique, dans un magnifique essai de Salah Stétié, sous le titre de Lapidaires verdoyants. " Il y a incontestablement une dialectique du désert et du verdoiement ", écrit le poète d'origine libanaise. " Il y a des hommes, il y a des peuples du désert, comme il y a des hommes et des peuples de la profondeur verte. Je dirai que l'appartenance géographique, que la localisation temporelle, ne sont que circonstances et que passages, face à l'implantation fondamentale qui est, essentiellement, de nature spirituelle. "
Attachement et détachement sont les véritables enjeux du désert.
Salah Stétié, Lapidaires verdoyants, Fata Morgana, 212 pages, 24 € |
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