jeudi 26 décembre 2019

L'Annonce et le Comte : c'est la fête !

Pour la dernière rencontre littéraire de l'année 2019,
A la Page à le grand plaisir de vous inviter

SAMEDI 28 DECEMBRE, A 15 H 30 

à rencontrer MICHELE STERNBERG
et à découvrir ses deux derniers livres.
Le premier s'intitule Le Comte Duprat et s'inscrit dans le prolongement
de l'excellente reconstitution historique de L'Affaire des pions.
Le second est une très belle surprise : un roman tourné vers l'absolu
-- de l'amour et de sa trahison 
Il s'intitule L'Annonce
Deux livres de fête pour l'esprit et pour le coeur.


dimanche 8 décembre 2019

Vichy, ville d'eaux

Delphine Renault, Yves-Jean Bignon et Christine Chaze
viendront présenter et dédicacer le beau livre
 Vichy, villes d'eaux,
paru aux éditions Lieux-dits
 
SAMEDI 14 DECEMBRE, à 15 h 30
 
 

samedi 23 novembre 2019

Le prix des Lecteurs A la Page 2019 : rencontre

Antoine CHOPLIN
Prix Louis Guilloux 2017
Prix des Lecteurs A la Page 2019
pour son roman Partiellement nuageux
paru aux éditions La Fosse aux ours
poursuit une trajectoire hors des sentiers battus,
loin des autoroutes, aussi près que possible des cimes
(de l'esprit et du cœur)
mais pas hors du monde et des humains.

Antoine CHOPLIN
sera présent au 5 de la rue Sornin
VENDREDI 29 NOVEMBRE, à 18 H 30
pour rencontrer le jury du prix et les lecteurs vichyssois.

Rencontre ouverte à toutes et tous
 


mardi 5 novembre 2019

A la Page fête L'Opéra de Vichy

L’Opéra de Vichy, autrement dit la salle de théâtre du Grand Casino édifiée en 1901, est une scène provinciale hors norme par sa capacité (près de 1500 places) et sa décoration toute dédiée à l’Art nouveau.



Sa fastueuse programmation fit de Vichy, Reine des villes d’eaux, la capitale d’été de la musique et des spectacles.
Le somptueux établissement a désormais son livre. que viendront présenter à la librairie  deux de ses auteurs : Fabien Noble et Antoine Paillet.
Hommage sera rendu à Josette Alviset qui signe à titre posthume les textes décrivant la vie artistique de l’Opéra.
SAMEDI 16 NOVEMBRE A 15 H 30

 
 
> Josette Alviset, Fabien Noble, Antoine Paillet, L'Opéra de Vichy. Scène fastueuse de la Reine des villes d'eau, préface de Jean Lebrun, Bleu Autour, 256 pages, 29 €
 
 
 
 
 
 


dimanche 6 octobre 2019

Chez François Busnel

Bérengère Cournut sur le plateau d'A la Page
le 10 mars 2018
 

 
 
et sur le plateau de François Busnel
le mercredi 9 mars 2019
 
 


dimanche 22 septembre 2019

Simone de Beauvoir parmi nous

 
Oui, Simone de Beauvoir sera présente
au n° 5 de la rue Sornin
grâce à Monique Rivoli
qui tiendra une causerie sur l'auteur
du Deuxième sexe, de L'Invitée,
des Mémoires d'une jeune fille rangée,
et d'autres textes parfois moins connus,
 
SAMEDI 5 OCTOBRE 2019
A 15 H 30
 
L'entrée est libre et recommandée
à toutes et tous.

vendredi 30 août 2019

jeudi 15 août 2019

Rencontres littéraires de l'été

Jeudi 22 août 2019, le CAVILAM-ALLIANCE FRANÇAISE de Vichy
 organise (en coopération avec la médiathèque de l'Orangerie
une rencontre avec Joseph Ponthus, auteur du roman À la ligne
paru aux éditions de la Table Ronde 
et qui a obtenu plusieurs prix littéraires.
L'entrée est libre et gratuite pour tous. 
Elle a lieu à 16 heures, au n° 1 de l'avenue des Célestins.


 La librairie À la page est partenaire de l'événement.

À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. 
C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche 
dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes
 du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps.
 Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. 
Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. 
C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, 
tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, 
on trouvera dans les blancs du texte
 la femme aimée, le bonheur dominical, 
le chien Pok Pok, l’odeur de la mer.

lundi 5 août 2019

Petits et grands guides

En cette période de grand trafic sur les routes et sur les sentiers, les guides sont souvent utiles. Toutes sortes de guides faits pour rouler, flâner, crapahuter. Il existe aussi des guides adaptés à d'autres usages. Pour visiter les musées et la châteaux. Pour faire ses mots fléchés. Pour créer sa petite entreprise. Pour choisir ses aliments. Pour faire fructifier ses économies, si l'on en a.
Parmi les guides les plus utiles figurent les trois petits ouvrages suivants, dont l'utilité aux yeux du libraire est inversement proportionnelle à leur taille. Suffisamment modestes pour ne pas noyer l'amateur sous un flot de considérations oubliées aussitôt que lues ; suffisamment clairs pour éviter les confusions ; des guides dont les dessins sont plus aptes que des photographies à cerner le sujet.
Il s'agit des trois guides suivants, parfaits pour les jardins, les champs et les bois.







 
 
> Sophie Padié, Le Petit guide des fleurs sauvages, First, 160 pages, 3,99 €
> Morgane Peyrot, Le Petit guide des insectes, First, 160 pages, 3,99 €
> Thomas LaunoisLe Petit guide des oiseaux, First, 160 pages, 3,99 €

mardi 25 juin 2019

Eloge des librairies

Voici ce que l'on peut lire dans le journal Le Monde, sous la plume des libraires que sont Xavier Moni et Maya Flandin :

" La France a la chance de disposer de l’un des réseaux de librairies les plus denses au monde, maillant l’ensemble du territoire jusqu’aux plus petites villes. Alors qu’on les disait menacées par le développement des ventes en ligne et l’émergence du livre numérique, elles ont démontré leur solidité, au point d’être le premier circuit de vente, devant la grande distribution spécialisée ou alimentaire et Internet. L’engagement et la passion des libraires et l’émergence d’une nouvelle génération enthousiaste et combative expliquent cette résistance inédite. Les librairies sont l’un de nos poumons culturels. Grâce à elles, de très nombreux auteurs et éditeurs trouvent leur public, des quartiers, des centres-villes, des bourgs s’animent et des lecteurs peuvent flâner, découvrir, être accompagnés par des femmes et des hommes passionnés par leur métier. (…)

Notre plaisir de libraire réside dans ces moments où nous détectons un auteur, où nous le défendons auprès de nos clients et, surtout, lorsque ces derniers nous remercient de leur avoir offert ces émotions de lecteurs (...) " 



Bérengère CournutPrix des Lecteurs A la Page 2018, pour Née contente à Oraibi (Le Tripode) , accueillie à la librairie vichyssoise.

lundi 17 juin 2019

Election du Prix des Lecteurs A la Page 2019

Le Prix des Lecteurs A la Page 2019 vient d'être attribué à Antoine Choplin pour son roman Partiellement nuageux.  Plusieurs voix se sont portées sur deux romans vivement appréciés, eux aussi, par le jury : Le Sacret, de Marc Graciano (éditions Corti) et Le jour où la Durance, de Marion Muller-Colard (Sygne Gallimard).
Le roman d'Antoine Choplin est publié par La fosse aux ours.
 Plusieurs membres du jury connaissaient les oeuvres précédentes d'Antoine Choplin (citons pour mémoire : Le Héron de Guernica, Cœur nord, Une forêt d'arbres creux ou Radeau, tous titres actuellement en collection Points). La parfaite délicatesse et le respect de l'Autre qui se déploient dans la rencontre d'Ema et d'Ernesto, les deux protagonistes, ont valu les suffrages à Partiellement nuageux. Le roman se déroule au Chili, où les souvenirs de la dictature ne se sont pas effacés, et peut se lire également comme une ode à ce pays, à ses habitants, à sa culture. .
Antoine Choplin a été invité à rejoindre les lecteurs vichyssois après l'été.

> Antoine Choplin, Parfaitement nuageux, La Fosse aux ours, 135 pages.

samedi 25 mai 2019

Une librairie fleurie : A la Page à Vichy

Une librairie fleurie ? 
C'est possible. 
La preuve, grâce aux espaces verts de la Ville de Vichy 
et au jardinage participatif.






Cela dit, regardez bien la photographie qui suit : 
il y avait des bacs fleuris au 5 de la rue Sornin
vers l'année... 1900 !
L'idée est même venue de là.

samedi 4 mai 2019

Les contes de Louise Michel et autres plaisirs

Claude Rétat et Eloi Valat
seront présents à la librairie
SAMEDI 18 MAI A 15 H
pour un riche échange autour de Louise Michel
et des femmes de la Commune.
La rencontre est ouverte à toutes et tous et gratuite.
Elle se conclura autour d'une verre.
A la Page remercie les éditions Bleu Autour
d'embellir cet après-midi de mai

dimanche 31 mars 2019

Libraires en fête

Le 27 avril prochain verra la fête des libraires indépendants se dérouler dans toute la France, ainsi qu'en Belgique et en Suisse. En tout, plus de 480 librairies participeront aux réjouissances en offrant à leurs fidèles clients une rose et un magnifique ouvrage de Paul Eluard, La Rose publique.
Il s'agit d'un livre d’artiste, qui fut tiré à l'origine (1947) à... 16 exemplaires, associant des gravures sur bois de Serge Rezvani (l'auteur de la célèbre chanson Le Tourbillon de la vie) et le poème d'Eluard. Celui-ci fut ensuite repris dans le recueil La Vie immédiate, tel qu'on peut aujourd'hui le lire.


« Un livre, une rose » vient d'une tradition catalane qui veut que, à la Sant Jordi (c'est-à-dire à la Saint-Georges), les libraires offrent à leurs clients une rose et un livre.

lundi 18 mars 2019

Dédicaces, apéritif et poésie

Au lendemain de la séance de dédicace du roman de Brigitte Heusard, Pourquoi j'ai tué mon père un vendredi (éditions Vérone) ...


... qui aura lieu, justement, vendredi 22 mars à 18 heures, le poète  Emmanuel Merle nous rejoindra samedi 23 mars à 11 heures pour un apéritif en poésie offert à toutes et tous.
Cette venue clôture les animations de La Semaine de la poésie de Clermont, grâce auxquelles cette matinée emplie de lectures et de rêves est possible.


 Emmanuel Merle lira et dédicacera des poèmes extraits des recueils suivants : 

Le chien de Goya (éditions Encre et lumière)
Dernières paroles de Perceval (Editions L'Escampette)
Le Grand Rassemblement (Jacques André éditeur)
Démembrements ( éditions Voix d'encre)
Tourbe (éditions Alidades)

mardi 12 mars 2019

Que vivent les arbres !

Si les arbres ont toujours eu des amis parmi les poètes et les philosophes, ils ont aussi rencontré des ennemis, des détracteurs ou de tristes indifférents. Là où on ne s'y attendrait pas (ou pas forcément). A preuve, ce que nous en dit Francis Hallé dans son dernier ouvrage :

Avant de vous expliquer pourquoi je les aime tant [les arbres], je voudrais vous rappeler que certaines personnes ne les aiment pas, des personnes illustres qui ont laissé des traces écrites indiscutables de ce manque d'affection pour les arbres, comme Jean-Paul Sartre dans La Nausée. Dans un jardin public, le narrateur réalise tout à coup qu'à côté de son banc se dresse un tronc, que des racines rentrent dans le sol et en sorte et cette vision lui est insupportable. Il faut aussi citer Gilles Deleuze, un autre philosophe. Je ne critique pas ces auteurs, je ne fais que recenser ce qu'ils pensaient des arbres. Dans un petit opuscule de quelques pages intitulé Rhizome, Gilles Deleuze voit dans l'arbre le symboles même du totalitarisme. Je pense également à Ronald Reagan. Quand il était président des Etats-Unis, on l'a emmené voir les séquoias en Californie et il a dit : "Quand vous en avez vu un vous les avez tous vus." Prenez encore Samuel Beckett. Dans En attendant Godot, un personnage qui s'appelle Estragon dit : Un arbre, ça ne sert à rien, ça ne peut servir qu'à se pendre.


Francis Hallé, pour sa part, est grand ami des arbres. Le radeau des cimes, c'est lui. Et bien d'autres accomplissements dans le domaine de l'enseignement, de la recherche et de la popularisation.
Il le prouve une nouvelle fois dans La Vie des arbres, où ses principales idées sont ramassées.

>> Francis Hallé, La Vie des arbres, Bayard, collection Les Petites conférences, 75 pages, 12,90 €

dimanche 3 mars 2019

Prix des Lecteurs A la Page 2019

Eh bien, voilà : le douzième Prix des Lecteurs A la Page
vient d'être lancé. 
Huit nouveaux romans ont été soumis 
à l'appréciation du jury vendredi soir.
Voici leurs auteurs et leurs titres : 
 
Alexandre Choplin, Partiellement nuageux (La Fosse aux ours)
Alexandre Feraga, Après la mer (Flammarion
Hélène Frappat, Le Dernier fleuve (Actes Sud)
Marc Graciano, Le Sacret (José Corti)
Pierre Jourde Le Voyage du canapé-lit (Gallimard)
Marion Muller-Collard, Le Jour où la Durance (Sygne, Gallimard)
François Pieretti, Saltimbanques (Viviane Hamy)
Nathalie Yot, Le Nord du monde (La Contre-allée)
 









 

lundi 18 février 2019

Se désaltérer à la source de la poésie

Emmanuel Merle est le prochain invité de 
l'apéritif en poésie qui, en partenariat avec
 La Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand
aura lieu à la librairie
samedi 23 mars, à 11 heures


Venez nombreux vous désaltérer à la source !

mercredi 6 février 2019

Elisée Reclus, chanteur d'amour

Quoi d'étonnant, direz-vous peut-être, à ce que le célèbre géographe soit amoureux  des fleuves, des dunes, des mers, des montagnes et des forêts ? Bref, qu'il soit amoureux de la Terre, rien n'est moins surprenant.
Encore que... tous les géographes ne le sont pas. La plupart mesurent ; ils comptent ; ils calculent les hauteurs, les débits, les masses, les vitesses. Alors, aimer la Terre...
Elisée Reclus, lui, était bel et bien amoureux du ruisseau, de la montagne, de la faune et de la flore. Mais pas que. 
Il aimait aussi Clarisse, Clarisse Brian, sa première compagne. Follement. Il lui adressait des lettres commençant sur ces mots : 

" Ma douce amante Clarisse "
ou, mieux :
" Ma bien aimée sœur, fille, mère et amante "...

Et il lui arrivait de les terminer ainsi :

" Je t'embrasse chère amie ; ne crains pas que je fasse d'autres folies : j'ai des remords.  
Toi seule pourra les faire disparaître par des baisers. "


 Est-ce là regarder la géographie par le petit bout de la lorgnette ?  Au mépris d'une matière aussi sérieuse que la géographie ? 
Si on lui demandait son avis, le libraire répondrait : un géographe n'aurait-il pas une subjectivité ? Ne pourrait -il être amoureux ? 



>> Elisée Reclus, Lettres à Clarisse, édition de Ronald Creagh et Christophe Deschler, Classiques Garnier, 182 pages, 32 €

mardi 5 février 2019

Un livre, une rose 2019

En avant-première, 
la Fête de la librairie indépendante



Et pour tout savoir sur le livre que nous vous
offrirons cette année, rendez-vous ici : 

https://issuu.com/lorna.bennour/docs/eluard

dimanche 27 janvier 2019

Les photos de " Miracle "

Ce samedi 26 janvier 2019, 
Cécile Beauvoir, Malik Adda
dans une lecture musicale très suivie.
Cécile Beauvoir que l'on peut retrouver dans trois de ses livres :
Envie d'amour (Minuit),  Ce vieil air de blues
 et Pieds nus dans le jardin (tous deux au Temps qu'il fait).
Malik Adda à l'adresse suivante :    http://malikadda.fr/





mardi 22 janvier 2019

Choisir ses passions

Un jeune Américain a calculé que le temps moyen passé par ses compatriotes sur les réseaux sociaux était équivalent à 417 heures de lecture.
Dans un texte publié le 6 janvier, Charles Chu se livre, en effet, à un calcul mathématique très simple démontrant que le temps passé sur les réseaux sociaux empêche de lire des livres.
Le librairie n'a aucun mal à le croire.
Devenu un gros lecteur depuis quatre ans, Charles Chu assure avoir lu 400 livres durant cette période.
Il ajoute, ce dont le libraire ne doutait pas davantage, que cette passion a changé sa vie.
                                                            
                                                              (Source : Livres Hebdo, 10 janvier 2019)

 

mercredi 16 janvier 2019

" Miracle" : une lecture musicale en librairie

Zoom sur la lecture musicale « Miracle »  
qui se tiendra samedi 26 janvier 2019 à 15h 30 

L'entrée est gratuite, ouverte à tous !

« Miracle » est un voyage dans l’univers littéraire et musical de Cécile Beauvoir et Malik Adda.
A la lecture des textes de Cécile Beauvoir répondent les rythmes hypnotiques des percussions de Malik Adda, au udu (instrument traditionnel, en terre, d’origine nigériane) et au hang (instrument contemporain, issu de l’assemblage de deux dômes métalliques, aux sonorités douces et envoûtantes).


Du lien étroit ainsi créé entre le rythme des textes et celui des percussions naissent des atmosphères tout en nuances invitant au rêve et au voyage.

Malik Adda est un musicien percussionniste. Il accompagne, à ses débuts, des musiciens tels que Michel Petrucciani, Tony Bonfils, Daniel Huck, Lionel et Stéphane Belmondo, lors de diverses jam-sessions, et travaille ensuite au sein de plusieurs groupes, allant du reggae à la chanson française, en passant par le jazz-rock, la salsa, l’afro-jazz, ou le flamenco-jazz. Tout en développant sa pratique des percussions digitales et mêlant toutes ses influences musicales, il travaille à la création de spectacles et contes pour enfants, parallèlement à son activité d’enseignant et d’intervenant musical. Sa collaboration avec divers artistes, en France et à l’étranger, autour des danses et musiques de Méditerranée l’amène à approfondir sa connaissance des percussions propres à cette culture (tambours sur cadre, etc…).
Récemment, il propose un répertoire alliant musiques traditionnelles populaires d’ici et d’ailleurs et musiques improvisées, regroupant plusieurs artistes –musiciens, danseurs, jongleurs – au sein du collectif Motawosset.




Cécile Beauvoir est écrivain. Elle a publié des récits et recueils de nouvelles aux Editions de Minuit (Envie d’amour, 2002), Arléa (Louise Lullin, 2003, Le chemisier, 2004, Avec toi, 2005) et Le temps qu’il fait (Pieds nus dans le jardin, 2007 et Ce vieil air de blues, 2011).

Jean-Claude Lebrun, dans L’Humanité : « Un rapport aux êtres et aux choses(...) fait d’impressions, de sensations, de notations minuscules. L’on est ici sans cesse frappé par la densité de l’univers que restitue Cécile Beauvoir. Par le fourmillement des détails, tous chargés de sens, qui depuis toujours paraissent avoir transfiguré et poétisé chaque instant d’une existence ordinaire. Comme une capacité à mettre partout de la beauté, et rendre ainsi le périssable inoubliable, l’inscrire dans l’ordre de la permanence. »

Josyane Savigneau, dans Le Monde : « Un objet, une sensation, une odeur, pour évoquer en quelques mots une absence, un désir, une histoire dont on ne connaîtra pas les péripéties, mais seulement les traces. »

Jean-Baptiste Harang, dans Libération : « On hésite à citer la moindre phrase. On décide de ne rien citer. Comment dire une musique en quelques notes déliées. Ici tout sonne juste et simple.»

lundi 14 janvier 2019

Connaissez-vous Aldo Leopold ?

S'il est un écrivain de la nature à lire en ce mois de janvier (et après), c'est bien Aldo Leopold. Cet Américain, né en 1887 et mort en 1948, était d'abord un amoureux de la nature. C'est pour cette raison  qu'il devint, par voie de conséquence, un philosophe de la terre, des montagnes, des forêts et des cours d'eau, ainsi que des animaux.
De son livre le plus populaire -- Un almanach du comté des sables --, certains chapitres viennent d'être retraduits (pour un prix à peine inférieur à l'ensemble du livre publié chez GF). C'est un mélange de poésie, d'observation et de science.  Une grande fraîcheur le dispute à l''intelligence chez un auteur qui ne craint pas les remarques embarrassantes. Comme celle-ci :
" Il semblerait  que les niveaux rudimentaires des loisirs de plein air épuisent les ressources naturelles ; les stades plus élevés, du moins jusqu'à un certain point, créent leur propre satisfaction en n'usant pas, ou guère, la terre ou la faune et la flore. C'est l'expansion des transports, sans extension analogue de la perception, qui menace d'entraîner une faillite qualitative du processus récréatif. Développer les loisirs de plein air consiste, non à construire des routes dans une riante campagne, mais à faire fleurir la réceptivité dans un esprit humain encore un peu aride."
Plutôt joli, non ?



>> Aldo Leopold, L'Ethique de la terre, suivi de Penser comme une montagne, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aline Weil, Payot Rivages, 142 pages, 7,50 €
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