samedi 22 juillet 2017

De l'art pour l'été

Cinq essais sur l'art et les couleurs pour les vacances
 
Michel Pastoureau, Vert,
Points, 272 pages, 8,80 €
 
Laurent Dandrieu, La Compagnie des anges.
Petite vie de Fra Angelico
, Cerf, 108 pages,

9 €
 
Paul Gauguin, Noa Noa,
Bartllat, 201 pages, 11 €
 
Hervé Di Rosa, Fage, 6,50 €
 
Rainer Maria Rilke, Auguste Rodin,
traduit de l'allemand par Maurice Bets,
112 pages, 13 €
 

vendredi 21 juillet 2017

Mozart, Cécile Balavoine et le Cavilam de Vichy

Cécile Balavoine, Maestro, Mercure de France,
215 pages, 17,80 €
" Ce jour-là, devant tout le monde, une fille me demande : T'aimes quoi comme musique ? (...) Sur le muret, ce jour là, dans la cour, je prends l'air dégagé, je me jette à l'eau, on verra bien, je dis, Police, et puis j'ajoute aussitôt, parce que je sens que j'ai touché juste, pour crâner, je prends de l'assurance, je ne devrais pas, c'est une erreur, j'ajoute, Sting, j'aime pas trop. On me rétorque que Sting est le chanteur de Police. Je réalise ma bourde, m'en mords tout l'intérieur
des joues. "
Cécile, la narratrice de Maestro incline plutôt, dès cet âge, vers Mozart. Oui, elle voue son admiration à Volfgangamadéoussemozare ", comme elle se le répète en silence. Tout au moins en matière de musique.
Cécile Balavoine, l'auteur de ce premier roman, sera présente, avec son Mozart intérieur, au Cavilam de Vichy, ce jeudi 27 avril prochain,
à partir de 16 heures. La rencontre, suivie d'une séance de dédicaces, est ouverte gratuitement à tous.
A la Page sera à votre service sur place.


Cécile Balavoine





jeudi 20 juillet 2017

Nouveau petit tour chez les Hopis


Poupée hopi ayant appartenu à André Breton
André Breton était passé par là. Par le pays hopi qui est le lieu où se situe le roman de Bérengère Cournut, Née contente à Oraibi, Prix des Lecteurs A la Page, cette année.
Son atelier abritait, parmi totems et tableaux, des kachinas, ces poupées que les Indiens offraient à leurs enfants, et dont le surréaliste fut très tôt un collectionneur.
Breton a pris des notes lors de sa visite à Oraibi en 1945.
Des notes rédigées en style télégraphique, destinées, peut-être, à quelque ouvrage qui ne vit jamais le jour. Comme celles-ci :
" Vieil Oraibi. Une jeune fille d'abord souriante à la descente de voiture (elle ne nous quittera plus, hostilité croissante jusqu'à la fin de la promenade). Le chef se présente et nous ouvre sa maison (boucliers au mur). Il nous fait épeler et prononcer son nom sur la porte. Il est devenu chef de village  à la mort de son oncle. Peut-on prendre des photographies ? -- Non, les gens n'aiment pas ça. Il est très vieux et misérable avec un œil vide (trachome; comme tant d'Indiens). Les enfants en très grand nombre malades de la peau (visage, cuir chevelu).
Vieil Oraibi, le dernier point de résistance hopi : la ville n'a jamais été abandonnée par la suite et ses habitants en sont très fiers. "
A côté de ces notes ethnographiques, André Breton ramena de son séjour chez les Hopis son grand poème intitulé Ode à Charles Fourier. Une incitation pour nous à  lorgner de ce côté.
L'attribution du Prix des Lecteurs A la Page à Née contente à Oraibi peut être l'occasion aussi de découvrir ou de relire le classique de don C Talayesva, Soleil hopi.

Don C. Talayesva, Soleil hopi,
Pocket, 608 pages, 9,30 €




mercredi 19 juillet 2017

Il est grand, Vialatte

L'étonnant Monsieur Vialatte, Le Matricule des anges,
N° 185, 52 pages, 6,50 €
La revue Le Matricule des Anges consacre à Alexandre Vialatte le dossier central de son numéro des mois de juillet et d'août 2017. Autant dire que cette livraison devrait s'arracher sur les rives de l'Allier et beaucoup plus loin. Jusqu'au Congo, au moins.
" Vialatte a trois visages, écrit Didier Garcia : le romancier, le chroniqueur et le traducteur, chacun ayant masqué tour à tour les deux autres. Pendant longtemps, le traducteur (de Kafka, bien sûr, mais aussi de Brecht, Goethe, Hofmannsthal...) a éclipsé le romancier, puis ce fut le chroniqueur (pas loin de 2000 chroniques et articles à son actif) qui effaça le romancier. "
Ce sont aujourd'hui les chroniques qui sont à l'honneur dans l'édition et la critique. Le splendide Battling le ténébreux a, foi de libraire, plus de difficultés à rencontrer ses lecteurs.
 C'est pourtant, fort justement, du coté d'Alain-Fournier, de Mac Orlan (quels lecteurs aujourd'hui pour l'auteur de L'Ancre de miséricorde ?), d'André Dhotel, peut-être, et de Marcel Proust, que Alain Schaffner propose de se tourner pour trouver le cousinage de Vialatte. Excusez du peu.
Peut-être la relative discrétion d'A1exandre était-elle inscrite dans ses nombreux traits d'humour : " On ne peut plus être célèbre sans que tout le monde le sache, " s'amusait-il.


Alexandre Vialatte, Résumons-nous,
Robert Laffont, Bouquins, 1344 pages, 32 €

mardi 18 juillet 2017

Partir en jeune poète, c'est possible


 
C'est parti pour Partir en livre !
Si tu as entre 8 et 11 ans,
écris, illustre et expose ton poème au rayon jeunesse de la librairie :
 
Tu peux chercher l'inspiration sur place,
près de ta piscine,
au bord d'un lac,
en sirotant ton jus de fruit du matin... 
A tout de suite, grand poète !
 
Un matériel de
100 cartes postales
50 bracelets en tissu
50 visières en carton
50 marque-pages
50 magnets
50 tattoos (hypoallergéniques)
50 boîtes de crayons de couleurs
t'attend à la librairie !

lundi 17 juillet 2017

Poésie pour l'été

Cinq recueils à emporter partout avec soi

Jean-Pierre Siméon, Le Livre des petits
étonnements du sage Tao Li Fu,
Cheyne, 15 €

Brigitte Fontaine, Chute et ravissement,
Actes Sud, 8 e

Miguel Hernandez, Chansons et refrains d'absence,
traduit de l'espagnol par Nicole Laurant-Catrice,
Le Temps des cerises,  13 €

Yannis Rítsos, Balcon, traduit du grec par Anne Personnaz,
Bruno Doucey, 15,50 €


Thierry Metz, Poésies 1978-1997,
Pierre Mainard, 18 €