Christine Cayol, Pourquoi les Chinois ont-ils le temps ? Tallandier, 284 pages, 18,90 € |
"Les Chinois qui pratiquent la méditation ou les arts martiaux, renchérit aujourd'hui Christine Cayol, n'expriment pas ce besoin frénétique que nous avons d'explications et de modes d'emploi. (...) le temps spirituel des Chinois n'est pas plus conceptuel que personnel, il invite à suivre un rythme naturel qui ne nous appartient pas, même s'il entre en résonnance avec nos énergies. C'est un temps de l'eau, de la montagne et du ciel, pas un temps " pour ", pas un temps personnel. "
Ce qui n'empêche que même les Chinois sont désormais contaminés par la maladie du temps, comme dit si bien Christine Cayol. " Des millions de Chinoises dont le pouvoir d'achat ne cesse d'augmenter se ruent sur la chirurgie esthétique pour lutter contre la détérioration de leur image. (...) La majorité des Chinois, hommes et femmes, cachent leurs cheveux blancs et semblent obsédés par l'idée de rattraper un retard collectif dans la course au développement. "
Que dit de tout cela l'ami Wang Wei, l'ami tang du VIIIe siècle, une valeur sûre ?
Le haut sommet récrit les constellations ;
Les vallées redécouvrent la lumière.
Il me faudrait un gîte pour la nuit :
Par-delà le torrent, demandons au bûcheron.
Patrick Carré, Zéno Bianu, Poésie chinoise de l'éveil, Spiritualités vivantes, 280 pages, 8,90 € |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire