mercredi 16 janvier 2019

" Miracle" : une lecture musicale en librairie

Zoom sur la lecture musicale « Miracle »  
qui se tiendra samedi 26 janvier 2019 à 15h 30 

L'entrée est gratuite, ouverte à tous !

« Miracle » est un voyage dans l’univers littéraire et musical de Cécile Beauvoir et Malik Adda.
A la lecture des textes de Cécile Beauvoir répondent les rythmes hypnotiques des percussions de Malik Adda, au udu (instrument traditionnel, en terre, d’origine nigériane) et au hang (instrument contemporain, issu de l’assemblage de deux dômes métalliques, aux sonorités douces et envoûtantes).


Du lien étroit ainsi créé entre le rythme des textes et celui des percussions naissent des atmosphères tout en nuances invitant au rêve et au voyage.

Malik Adda est un musicien percussionniste. Il accompagne, à ses débuts, des musiciens tels que Michel Petrucciani, Tony Bonfils, Daniel Huck, Lionel et Stéphane Belmondo, lors de diverses jam-sessions, et travaille ensuite au sein de plusieurs groupes, allant du reggae à la chanson française, en passant par le jazz-rock, la salsa, l’afro-jazz, ou le flamenco-jazz. Tout en développant sa pratique des percussions digitales et mêlant toutes ses influences musicales, il travaille à la création de spectacles et contes pour enfants, parallèlement à son activité d’enseignant et d’intervenant musical. Sa collaboration avec divers artistes, en France et à l’étranger, autour des danses et musiques de Méditerranée l’amène à approfondir sa connaissance des percussions propres à cette culture (tambours sur cadre, etc…).
Récemment, il propose un répertoire alliant musiques traditionnelles populaires d’ici et d’ailleurs et musiques improvisées, regroupant plusieurs artistes –musiciens, danseurs, jongleurs – au sein du collectif Motawosset.




Cécile Beauvoir est écrivain. Elle a publié des récits et recueils de nouvelles aux Editions de Minuit (Envie d’amour, 2002), Arléa (Louise Lullin, 2003, Le chemisier, 2004, Avec toi, 2005) et Le temps qu’il fait (Pieds nus dans le jardin, 2007 et Ce vieil air de blues, 2011).

Jean-Claude Lebrun, dans L’Humanité : « Un rapport aux êtres et aux choses(...) fait d’impressions, de sensations, de notations minuscules. L’on est ici sans cesse frappé par la densité de l’univers que restitue Cécile Beauvoir. Par le fourmillement des détails, tous chargés de sens, qui depuis toujours paraissent avoir transfiguré et poétisé chaque instant d’une existence ordinaire. Comme une capacité à mettre partout de la beauté, et rendre ainsi le périssable inoubliable, l’inscrire dans l’ordre de la permanence. »

Josyane Savigneau, dans Le Monde : « Un objet, une sensation, une odeur, pour évoquer en quelques mots une absence, un désir, une histoire dont on ne connaîtra pas les péripéties, mais seulement les traces. »

Jean-Baptiste Harang, dans Libération : « On hésite à citer la moindre phrase. On décide de ne rien citer. Comment dire une musique en quelques notes déliées. Ici tout sonne juste et simple.»

lundi 14 janvier 2019

Connaissez-vous Aldo Leopold ?

S'il est un écrivain de la nature à lire en ce mois de janvier (et après), c'est bien Aldo Leopold. Cet Américain, né en 1887 et mort en 1948, était d'abord un amoureux de la nature. C'est pour cette raison  qu'il devint, par voie de conséquence, un philosophe de la terre, des montagnes, des forêts et des cours d'eau, ainsi que des animaux.
De son livre le plus populaire -- Un almanach du comté des sables --, certains chapitres viennent d'être retraduits (pour un prix à peine inférieur à l'ensemble du livre publié chez GF). C'est un mélange de poésie, d'observation et de science.  Une grande fraîcheur le dispute à l''intelligence chez un auteur qui ne craint pas les remarques embarrassantes. Comme celle-ci :
" Il semblerait  que les niveaux rudimentaires des loisirs de plein air épuisent les ressources naturelles ; les stades plus élevés, du moins jusqu'à un certain point, créent leur propre satisfaction en n'usant pas, ou guère, la terre ou la faune et la flore. C'est l'expansion des transports, sans extension analogue de la perception, qui menace d'entraîner une faillite qualitative du processus récréatif. Développer les loisirs de plein air consiste, non à construire des routes dans une riante campagne, mais à faire fleurir la réceptivité dans un esprit humain encore un peu aride."
Plutôt joli, non ?



>> Aldo Leopold, L'Ethique de la terre, suivi de Penser comme une montagne, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aline Weil, Payot Rivages, 142 pages, 7,50 €
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