lundi 30 mai 2016

Larbaud, malgré tout

Valery Larbaud, Allen, préface de Christian Giudicelli,
édition illustrée et commentée, Bleu autour, 319 pages,
28 €
Après l'orage de grêle tombé sur Vichy 
ce vendredi soir, en laissant quelques traces
de son passage, la réédition d'Allen est apparue comme un rayon de soleil littéraire. 
Il s'agit d'un événement éditorial dont on ne sait toujours pas comment prononcer le mot qui forme son titre :  Convient-il de dire
" alain " ? Ou plutôt "allant " ? Pourquoi le prononçons-nous spontanément en " ène ", comme dans " pollen " ou " haleine " ?
Du reste, quelle est l'origine du mot " Allen " 
qui ne figure dans aucun dictionnaire ?
De l'anglais " all " ? De l'allemand " alle " ?
On sait Larbaud hautement sensible aux langues.
Ce qui est vrai, c'est que Larbaud eût aimé cette édition, augmentée comme elle l'est  par Espérance,  un projet mené en collaboration avec son ami le graveur Paul Devaux, à partir d'extraits inédits du journal de Larbaud.
Ce n'est pas la seule bonne surprise de cette édition qui comporte, outre de nombreuses gravures rares de Devaux, des études fouillées autour de Larbaud et de son Bourbonnais intérieur : Allen.
Le livre est dirigé par Marie-Paule Caire-Jabinet, avec des contributions de D. Arrachart, O. Belin, E. Pollaud Dulian, F. Pouradier Duteil et Sylvain Venayre. La postface est signée François Colcombet.

Valbois, par Paul Devaux


2 commentaires:

  1. Chers libraires, punkettes à rayures, et autres joyeux drilles, dont l'activité diurne est essentiellement sornienne, soyez assurés que ce ne sont pas quelques brins de glaces et un peu d'humidité qui auront raison de la soif de lire de vos supporters de toujours.

    a très bientôt parmi les livres, les punks et les rayures.






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