Carrie Snyder, Invisible sous la lumière, traduit de l'anglais (Canada) par Karine Larechère, 353 pages, 22,50 € |
de la cendrée. C'est-à-dire de la piste en mâchefer..."
Mais de bons romans sur l'athlétisme féminin, qui en connaît ?
La Canadienne anglophone Carrie Snyder (à ne pas confondre avec Gary Snyder, le poète de la nature américain) a relevé le défi dans Invisible sous la lumière.
Son héroïne, Aganetha Smart, connut la gloire le jour où elle participa aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928, les premiers a accepter la participation d'athlètes féminines.
C'est le souvenir de sa médaille d'or qui l'anime, alors qu'elle est désormais âgée de cent quatre ans et clouée dans un fauteuil roulant.
Deux inconnus viendront la sortir de sa maison de retraite pour l'interroger sur son passé fait de multiples combats et ranimer sa passion de la course.
Carrie Snyder a mené des recherches pour documenter son roman et pénétrer dans les coulisses de l'olympisme où la lumière n'est entrée que tardivement pour les athlètes de sexe féminin.
L'anthropologue Anne Saouter ne dit certainement pas le contraire dans son essai sur la compétition sportive, la " féminité normée " et le modèle masculin qui la dominent.
Pourtant, un bon match de football féminin suffit à faire tomber toutes les préventions chez n'importe quel spectateur de bonne foi.
Anne Saouter, Des femmes et du sport, Payot, 207 pages, 18 € |
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