Chrìstos Ikonòmou Ça va aller, tu vas voir, traduit du grec par Michel Volkovitch, Quidam, 224 pages, 20 € |
Ecrites pour les Grecs avant même, pour certaines, que la crise n'atteigne son apogée, elles nous plongent dans " la peur silencieuse et l'angoisse cachée de la journée qui venait et de toutes les journées qui la suivraient. "
Le regard est dur, l'écriture coupante, pour dire les effets de la pauvreté, de la maladie et du désarroi sur jeunes et moins jeunes dans une Grèce " venteuse et sans soleil " à l'image des consciences gelées et muettes.
" Je ne suis pas un observateur de la crise actuelle. Je suis un sujet de la crise, un symptôme de la crise ", a déclaré Chrìstos Ikonòmou au magazine Le Matricule des anges.
Dans une production littéraire sans urgence, toute la différence est là pour un recueil dont la portée dépasse assurément l'actualité immédiate et les frontières du pays qui l'a inspiré.
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