Henry David Thoreau, Walden, traduit de l'américain par Jacques Mailhos, Gallmeister, 392 pages, 10 € |
De la Marche, excitant petit texte disponible chez Mille et une nuits depuis 2003 se retrouve sous le titre Marcher chez Le Mot et le reste (qui le proposaient déjà dans un beau volume d'Essais, qui va se trouver découpé en rondelles) ; Teintes d'automne (Le Mot et les reste) vient bousculer Couleurs d'automne, publié chez Premières pierres du temps où ce texte était inédit en français, déjà chahuté par Marche d'hiver, couleurs d'automne qu'avait repris Mille et une nuits. De sorte que ce même texte figure, au bas mot, dans quatre livres. Et puis, il y a Walden, que tout le monde aime : les éditions Gallmeister en donnent une nouvelle traduction (à laquelle est jointe un discours d'Emerson, le mentor de Thoreau), destinée à rafraîchir celle dont on disposait dans L'Imaginaire. Tandis que la collection Spiritualités vivantes ne se gêne en rien pour reprendre la même traduction que celle disponible dans L'Imaginaire, signée en 1922 par Louis Fabulet, qui fit, lui, œuvre de véritable pionnier et qui est aujourd'hui tombée dans le domaine. Sans parler de la traduction qu'en proposait naguère L'Age d'homme ni de celle qui figure aux éditions Le Mot et le reste..
La sauvagerie se porte bien, mais la place va bientôt manquer pour l'accueillir en librairie.
Henry David Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, traduit de l'américain par Louis Fabulet, L'Imaginaire, 384 pages, 12,50 € |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire