lundi 29 mai 2017

Paris noir

Ange bastiani, Les Mauvais lieux de Paris,
L'Eveilleur, 360 pages, 22 €
Paris n'en finit pas d'inspirer promeneurs, auteurs et éditeurs. Le prouvent trois livres parus (ou reparus) qui exaltent la capitale. Moins dans ses aspects touristiques et ensoleillés que dans ses aspects peu recommandables, nocturnes et fantastiques : ceux-là peuvent aussi attirer les touristes. Et même beaucoup, parfois.
Ange Bastiani, auteur prolifique de romans policiers, en connaissait un rayon ; personnage probablement peu recommandable lui-même, voici que l'on republie Les Mauvais lieux de Paris, tels qu'ils étaient selon lui dans les années 1970.
Big John, Big John de Paname, Anne Carrière,
222 pages, 17 €
Big John  est, nous explique le bandeau qui entoure son livre, " un gardien du temple des nuits parisiennes ". Ce personnage, qui a exercé comme portier (et donc comme... videur) dans différents établissements, en a vu des vertes et des pas mûres. Cela garantit-il une langue littéraire à la hauteur ? Rien de sûr.
Rodolphe Trouilleux s'est appliqué, quant à lui, à ce que d'autres ont appelé la ville seconde, la ville derrière la ville. Claude Seignolle, Jacques Yonnet et, d'une certaine façon André Hardellet, s'y étaient collés et il en est ressorti des classiques du genre. Trouilleux leur emboîte le pas. Le libraire eût aimé voir leurs noms hanter les rues dans lesquelles se sont déroulées les faits, souvent divers, qui remplissent son livre.

Rodolphe Trouilleux, Paris fantastique,
Points, 328 pages, 7,40 €
 

1 commentaire:

  1. Paris qui "n'en finit pas d'inspirer promeneurs, auteurs et éditeurs" ? Il me semble que le libraire oublie un joli livre arrivé récemment sur ses rayons... Serait-ce parce que "Le sentiment des rues", malgré sa belle couverture noir et blanc signée des éditions Le Temps qu'il fait, ne peut être rangé dans la catégorie "noir" ?

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