La Littérature est une rencontre. Je me souviens, Arléa, 110 pages, 13 € |
Sauf que ce sont les libraires eux-mêmes (et les représentants des maisons d'édition) qui ont été sollicités par Arléa pour composer ce recueil à la mode de Pérec sous le titre La Littérature est une rencontre. Je me souviens.
Il sera en vente le 22 octobre. Bref florilège :
" Je me souviens de l'effroi qui me prenait en 5e lorsque j'arrivais à la lecture du vers suivant : " Il a deux trous rouges au côté droit. " (Christophe Aubert, Clarisse et Pierre, représentants)
" Je me souviens de mes larmes lorsqu'une rupture de canalisation a inondé la table de nouveautés."
(Christelle Quéval, librairie Eyrolles, Paris)
"Je ne me souviens pas de la fin de Fin de partie de Samuel Beckett. " (Isabelle Theillet, Mots et Motions, Saint-Mandé)
" Je me souviens de l'été de Britannicus et des Nous Deux parfumés à la poudre de riz de ma grand-mère. " (Carole Rotis, représentante)
" Je me souviens que quand j'étais petite, moi, je ne voulais être ni libraire, ni représentante, je voulais être écuyère. " (Emmanuelle Leroy, représentante)
" Je me souviens du client désolé qu'on ne vende pas de parapluies. " (Librairie L'Odeur du temps, Marseille)
" Je ne me souviens pas où j'ai planqué le E. " (France Verrier, librairie Les Yeux gourmands, Bruxelles)
La contribution du libraire se trouve aux pages 22 et 23 de l'ouvrage (s'il se souvient bien).
Et c'est ainsi qu'Arléa est grand !
Georges Pérec |
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