jeudi 7 juillet 2016

Quels choux ces monstres !

Alors qu'ils n'ont pas encore rencontré Quasimodo, les Cyclopes, Dracula ou Mr Hyde,
les enfants donnent à leurs peurs sans nom différentes formes d'entités monstrueuses.
Celles-ci habitent la Forêt-monstre, la ville-monstre, la nuit-monstre, la chambre-monstre ou le tout ensemble.

Enrique Quevedo, A la nuit tombée,
Seuil Jeunesse, 13,50 €


Valentin Mathé, Eva Bourdier,
Des monstres dans la ville, La poule qui pond, 13,50 €
 


Magdalena, Christine Davenier,
Les Monstres de la nuit, Père Castor, 13,50 €

Ces peurs, on sait bien qu'elles sont ambigües, signes de l'angoisse qui assiège le petit d'homme, mais aussi preuves de son désir d'ouverture et d'aventure.
Du coup, les monstres sont partout. Chez Homère et chez Hugo ; dans les romans gothiques et dans les tableaux de Bosch ; dans le monde du dehors comme dans le monde du dedans. Et dans de nombreux albums pour les enfants. (Le libraire ne compte pas dans son inventaire les créatures qui hantent le dessin animé ou les jeux électroniques.)
L'un des plus connus, et qui engendra une abondante postérité monstrueuse, est l'inoxydable Max et les Maximonstres de Maurice Sendak, au dessin très sûr, et où l'on voit Max devenir le roi des Maximonstres, ou se prendre pour tel, avec pour unique devise : même pas peur !

Maurice Sendak, Max et les Maximonstres, Ecole des loisirs, 12,70 €


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