Iegor Gran, Le Retour de Russie, P.O.L., 240 pages, 16,50 € |
" Mi-loufoque, mi-tragique ", aux dires de son auteur en personne, ce roman semble avoir été inspiré par des dessins de Sophie Siniavski (lui-même étant le fils d'Andreï Siniavski, le dissident russe), autour desquels toute son histoire s'est construite.
Napoléon semble avoir été l'autre source d'inspiration de Iegor Gran. Mais pas n'importe quel Napoléon.
Napoléon revisité par un patient du Docteur Day, directeur d'hôpital psychiatrique. Et même que ce Napoléon est une Napoléon, oui, vous avez bien lu : Napoléon est une jeune femme.
Ce qui ne s'était jamais vu et à de quoi faire perdre la tête au directeur.
Au bout du compte, repartis et revenus de Russie en sa compagnie, on n'en veut pas à l'auteur d'avoir ajouté plusieurs chapitres à l'histoire des folies Napoléoniennes. C'est dire.
Si vous l'avez suivi jusqu'ici, le libraire vous rappelle son billet du 22 octobre 2015, où il était question une première fois de la résurrection de l'empereur sous la plume de Romain Puértolas...
Romain Puértolas, Re-vive l'empereur, Le Dilettante, 351 pages, 22 € |
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