Revue La Billebaude N°11, 96 pages, 19,90 € |
dit son équipe éditoriale, aux " usages et aux représentations de la nature ". Pour son onzième numéro, elle aborde un sujet passionnant et directement relié au billet précédent du libraire : les animaux imaginaires.
" L'homme, affirme Philippe Dulac, n'a jamais pu et ne pourra jamais envisager sa vie sans la compagnie des animaux, et ce couple ne se satisfait pas des rencontres de la vie réelle. Il lui faut, pour s'épanouir pleinement, des rencontres qui relèvent du rêve. "
Paul Shepard, lui, a rédigé une lettre adressée aux hommes (excusez : aux humains) par les animaux, dans laquelle il souligne combien ces derniers " nous ont inspirés et habités en modelant nos imaginaires ". " D'eux nous tirons nos danses, nos parures, nos symboles. " Et d'interroger : " Que font leur disparition massive, aujourd'hui, et leur statut de masse domestiquée ou de sauvage menacé, à nos vies intérieures, à nos arts, et à notre imaginaire ? "
Pour ce numéro, David Christoffel et Nathalie Blanc ont étudié, de leur côté, le comportement d'animaux inventés, tels que l'albatros d'Amsterdam (Diomedea amsterdamensis), le martin triste (acridotheres tristis) ou la fourmi de feu. Suzanne Doppelt et Jean-Louis Giovannoni ont fait de même avec l'escargot de Corse et le rat noir, ce qui ne peut que ravir les poètes.
Le sujet est inépuisable, somptueusement illustré et mis en page.
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