François Lasserre, Stéphane Hette, Le Petit peuple des chemins, Plume de carotte, 27 € |
Sachons considérer pour ce qu'elles sont ces modestes créatures : irremplaçables. " Que seraient nos sorties sans ces silhouettes discrètes et craintives, ces chants légers et puissants ou ces simples gazouillis ? Leur s présences vivantes et mystérieuses nous accompagnent sur les sentiers et tout au long de nos vies ", affirme à bon droit François Lasserre.
On peut leur donner des surnoms, et voici " L'invisible bouhou ", " Robin des bois ", " le Prince aux yeux d'or " (soit, par ordre d'apparition : le hibou grand duc, le rouge-gorge et le crapaud commun).
On peut les écouter chanter, crier ou marcher : le déplacement du hérisson le soir sur les feuilles tombées à terre est parfaitement repérable. Il est capable, nous apprend Le Petit peuple des chemins, de parcourir 2 à 5 km en quête de sa nourriture en insectes et mollusques.
On peut se satisfaire aux motifs de leurs parures : il existe un papillon très familier des lisières dont le dessous des ailes rappelle le dessin des cartes géographiques. En latin, il s'appelle Araschnia levana.
Les sentiers recèlent d'autres trésors aux vastes propriétés poétiques et un peu magiques : les plantes utiles à la nourriture et à la santé. Le Recueil végétal en recense un certain nombre, cueilli dans les herbiers du Moyen-Âge. Certaines recettes ont évolué, certaines sont même fortement déconseillées à la lumière des connaissances modernes. Mais toutes ont leur saveur, reflétée dans les légendes qui entourent absinthe, narcisse, marjolaine ou achillée millefeuille.
Josy Marty-Dufaut, Le Recueil végétal, Ouest France, 142 pages, 23 € |
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