Simeon Pease Cheney, La Musique des oiseaux, traduit de l'américain par Pierre Viréo, Librairie La Brèche éditions |
Oui, cet admirateur de Thoreau et de John Burroughs, autre ornithologue de passion, notait " les chants en clé de sol, sans barres de mesure (...) avec des signes de phrasé et d'attaque du son ", nous révèle Antoine Ouellete, que le libraire a déjà eu l'occasion de mentionner sur son blog.
Cheney notait aussi les bruits que font la pluie, les notes des grenouilles, la voix des chevaux au cours des vadrouilles qu'il se plaisait à faire dans les campagnes et les forêts de la Nouvelle-Angleterre. Ses portraits des oiseaux chanteurs furent publiés dans les revues de son temps et réunis, après sa mort, par son fils, le poète John Vance Cheney.
Plusieurs pages de l'unique livre du pasteur Cheney furent traduits en français par Pierre Viréo il y a quelques années dans un petit ouvrage malheureusement indisponible actuellement et qui s'intitule : La Musique des oiseaux.
Simeon Pease Cheney (1823-1890) en frontispice de son livre, Wood Notes Wild, Notations of Bird Music. |
et des oiseaux. Cette admiration, confie Quignard, " prit en moi la forme non pas d'un essai ni d'un roman mais d'une
suite de scènes amples, tristes, lentes à se mouvoir, polies, tranquilles, cérémonieuses, très proches des spectacles de nô du monde japonais d'autrefois. "
Demain, le libraire sera trop heureux de vous faire cadeau d'une page des chants d'oiseaux transcrits par Simeon Pease Cheney.
Pascal Quignard, Dans ce jardin qu'on aimait, Grasset, 170 pages, 17,50 e |
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