Maud Simonnot, La Nuit pour adresse, Gallimard, 258 pages, 20 € |
Ils font revivre deux époques et deux géographies parisiennes. Les années 20 et Montparnasse pour la Génération perdue. Les années 1950 et le Quartier latin pour la génération Beat.
Avec son joli bandeau en forme de clin d'œil à Francis Scott Fitzgerald, La Nuit pour adresse retrace l'épopée parisienne de l'éditeur et écrivain Robert McAlmon (1895-1956). Maud Simonnot s'est lancée sur les traces de cet exilé, figure oubliée, mais qui hanta les nuits de Montparnasse après la Première Guerre. Un habitué de la librairie Shakespeare et Cie, MacAlmon côtoya James Joyce et, devinez un peu, un certain... Valery Larbaud. Raison pour laquelle le libraire l'a à l'œil et vous en reparlera.
Une autre génération d'Américains s'était fixée dans la capitale après MacAlmon, Miller et Hemingway.
Ils fréquentèrent les petits hôtels miteux de la rive gauche et avaient pour noms Allen Ginsberg, William Burroughs, mais aussi Miles Davis ou Sydney Bechet.
Ils firent partie d'un bouillonnement intellectuel et artistique qui fit plusieurs allers et retours de part et d'autre de l'Atlantique. Ils continuent à faire parler d'eux.
Elisa Capdevila, Des Américains à Paris. Artistes et bohèmes dans la France de l'après-guerre, Armand Colin, 352 pages, 22,90 € |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire