Alberto Angela, Empire. Un fabuleux voyage chez les Romains avec un sesterce en poche, traduit de l'italien par natjalie Bouyssès avec la collaboration de Mario Pasa, Payot, 462 pages, 24 € |
Le client : En silence.
Un homme à son médecin : Docteur, quand je me réveille, j'ai la tête qui tourne pendant une demi-heure, puis tout rentre dans l'ordre. Que me conseillez-vous ?
Le médecin : Dormez une demi-heure de plus !
Un avare rédige son testament et nomme comme seul héritier... lui-même !
On demande à un trouillard lesquels, des bateaux de guerre ou de commerce, sont les plus sûrs pour voyager. Ceux qui sont en cale sèche ! rétorque-t-il. "
D'où croyez-vous que proviennent ces quelques blagues ? Des humoristes contemporains, des vedettes du rire derniers nés, des plateaux télé ?
Non point, non point. Elles sont tirées du Philogelos, L'Ami du rire, qui ressemblait 265 histoires drôles, ou réputées telles, rédigées en grec à Rome au Ve siècle.
C'est ce que l'on peut apprendre dans Empire, la fresque historique d'Alberto Angela qui vient d'être traduit aux éditions Payot.
" Classées par catégories comme dans les recueils actuels, elles visent les habitants soi-disant pas très futés de certaines cités (...) ou des personnages affublés de gros défauts et dépeints dans leurs quotidien -- le bougon, l'avare, le lâche, le pince-sans-rire, l'envieux, celui qui a mauvaise haleine, etc. Surtout, près de la moitié des plaisanteries tournent autour de l'intellectuel pédant complètement déconnecté de la réalité, une sorte de Monsieur-je-sais-tout dans les nuages ", a soin de préciser Alberto Angela. Ouf ! le libraire n'est jamais visé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire