Florence M.-Forsythe, Jacques Lacarrière passeur pour notre temps, Le passeur, 263 pages, 18,90 |
Cela réchauffe le cœur du libraire, un homme de sensibilité, de culture, d'amitié, de solidarité.
Il passa tout près d'ici, chemin faisant : " Le sommet de Montoncel est couvert de bruyères, de myrtilles et de fleurs jaunes de camomille (...) A regarder ce paysage, à sentir par tous ses yeux, par tout son corps ce dépouillement des sommets (...), le souvenir surgit en moi d'autres sommets, plus dépouillés, plus rudes, et parfois plus brûlants : par un jour semblable à celui-ci, à la même heure, le sommet du Cithéron, en Grèce (...) "
Ce n'est qu'un infime exemple de sa manière et de son esprit, curieux de la nature, mais aussi des religions, des mythes, de son siècle, de la poésie d'André Breton et d'Aimé Césaire, à qui il a consacré un essai à l'approche personnelle et chaleureuse, repris par les éditions Isolato.
Ajoutons, avant de clore ce billet trop court, qu'il existe une association des Amis de Jacques Lacarrière, dont l'adresse est la suivante : Association Chemins Faisant BP 29 89270 Vermenton .
" Je suis un chercheur de vérité… Comme Hérodote, quand il découvre les Perses et les Indiens, je suis curieux et j’aime prendre mon temps. Mais je n’ai jamais voyagé pour écrire. Mes voyages consistent à m’inclure dans les gens que je rencontre, à être à l’écoute. Ce sont des voyages désorganisés. Je ne me laisse pas non plus conditionner par mon éducation et ma naissance. Cela me permet de me sentir crétois ou égyptien. "
Ainsi allait Jacques Lacarrière.
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