Antoine Compagnon, Un été avec Baudelaire, Equateurs/France Inter, 172 pages, 13 € |
Mais il n'y a pas de mal à parler hors saison d'un être aussi résolument infixable que Baudelaire. Était-il " violent ", comme l'affirme Antoine Compagnon ? Il semble qu'on ait vu pire forme de violence s'exercer et qu'elle resta, en tout état de cause, solitaire. Comme le dandy qui arpente
le boulevard, ennemi du bourgeois et souhaitant s'établir n'importe où hors du monde.
Aristocrate et chiffonnier.
Antoine Compagnon présente un portrait du poète éclaté en de nombreuses facettes : le Spleen, Paris, Delacroix,
le rire, la modernité, et ainsi de suite.
Il ne l'aime " qu'à demi ". Montaigne avait été un personnage plus docile à considérer. Pour sûr.
Antoine Compagnon, Un été avec Montaigne, Equateurs/France Inter, 176 pages, 12 € |
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