A son retour, le marin de Saer, devenu un vieil homme, entreprend de raconter ce qu'il a vécu chez eux. Sans voyeurisme, ni mépris, ni pitié. Et il comprend alors que ces Indiens connaissent la vraie vie, ensorcelante, et que ces quinze années ont été les plus riches de sa propre existence.
La langue de Juan José Saer est d'une richesse et d'une précision magnifiques. Sa traductrice, Laure Bataillon (1928-1990), qui œuvra beaucoup en faveur de la littérature latino-américaine, a été primée pour L'Ancêtre.
Juan José Saer, L'Ancêtre, traduit de l'espagnol (argentin) par Laure Bataillon et suivi d'une préface d'Alberto Manguel, Tripode, 185 pages, 17 €.
* L'Ancêtre est paru la première fois en français en 1987, chez Flammarion.
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