" Alors que les ventes de livres en volume ont globalement progressé de 2% en 2016 au Royaume-Uni, les ventes de livres numériques ont, elles, chuté de 4%, selon le rapport annuel sur le marché britannique de l’institut Nielsen.
En 2016, 360 millions de livres, papier et numériques, ont été vendus sur le marché britannique, soit une augmentation de 2% en volume par rapport à 2015, révèle le bilan annuel des ventes de livres au Royaume-Uni de l’institut Nielsen, dévoilé le 13 mars pendant la Foire du livre de Londres. Selon cette étude également relayée par Publishers Weekly, la progression du livre papier (+4%) est le principal vecteur de croissance de l'activité, les ventes de livres numériques chutant, elles, de 4% après avoir progressé de 5% en 2014. "
Mais, le meilleur vient :
" Le recul du numérique est essentiellement provoqué par les jeunes générations qui préfèrent la lecture sur papier afin de faire une "pause" loin de leurs écrans, a estimé Steve Bohm, directeur de recherche chez Nielsen, lors de la présentation du rapport à la Foire du livre de Londres. D'après une étude de notre confrère britannique The Bookseller, en 2014, 73% des 16-24 ans préféraient le livre papier au livre numérique.
(...) Seuls 4% des ouvrages de fiction jeunesse, romans et albums, sont vendus au format numérique. Cette tendance apparaît également dans le secteur des livres de cuisine santé, en vogue l'an dernier.
Selon The Guardian, Steve Bohm a estimé, le 13 mars à la Foire du livre de Londres, que les ventes de livres numériques devraient continuer de décliner en 2017. "
L'opération ringardisation a donc échoué (et pas seulement en France). Il faudra aux industriels du numérique trouver un autre argumentaire pour doper leurs ventes. Le libraire poursuit sa route.
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