Marie Benedict, Madame Einstein, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Valérie Bourgeois, Presses de la Cité, 332 pages, 20,50 € |
Elle, c'est-à-dire, Madame Einstein (1875-1948), Mileva Einstein, Mileva Marić de son nom de jeune fille, la première épouse d'Albert (1879-1955). C'est qu'il existe un débat, apparemment difficile à trancher, concernant l'apport de Madame Einstein aux activités scientifiques de son mari, qu'elle rencontra à Zürich, où elle étudiait la physique et les mathématiques. Elle était âgée de vint-et-un ans.
Quel fut son rôle exact dans l'élaboration de la théorie de la relativité, et cette femme aussi attachante que brillante ne fut-elle pas placardisée par son illustre époux, dont elle favorisa la carrière ? Tel est le thème du roman de Marie Benedict.
Sa célébrité valut à Albert, justifiés ou non, de nombreux honneurs. Comme ces lettres que lui adressaient les enfants et dont a paru un florilège. Ici, celle de Michael, de Elins Park, en Pennsylvanie, le 18 mars 1953 :
Cher docteur Einstein,
J'aimerais vous souhaiter un très joyeux anniversaire. Notre classe travaille sur l'univers et cela m'intéresse beaucoup. Votre théorie sur la courbure de la lumière m'intéresse beaucoup. On a pris une bouteille d'eau, on a mis un bâton dedans et on a vu que la lumière le courbait. Si jamais vous avez un peu de temps (ce qui m'étonnerait), pourriez-vous s'il vous plaît m'envoyer des renseignements ? Quand je serai grand, je voudrais être savant.
Sincères salutations
Michael
Cher professeur Einstein, testes réunis et présentés par Alice Calaprice, traduits de l'anglais par Hélène Hinfray, Payot, 140 pages, 15 € |
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