Constantinople 1453. Des Byzantins aux Ottomans, Anarcharsis, 1408 pages, 45 € |
que nous avons décidé de faire savoir à votre illustre seigneurie ce qui suit : alors que le Grand Turc assiégeait Constantinople
par mer et par terre, il a pris finalement la cité par les armes le 29 mai dernier ; il a tué l'empereur de Constantinople, a tranché
la tête de nombreux nobles, a livré la ville entière au pillage (...) Il menace même, ce qu'Alexandre n'a jamais fait, de pénétrer avec son armée en Italie et dans les régions occidentales (...).
Voilà ce qu'écrivait, depuis Rhodes, Jean de Lastic au prince électeur de Brandebourg Frédéric II, le dernier jour de juin 1453.
Beaucoup de commentateurs considèrent que la chute de Constantinople en 1453 signe
non seulement la fin de l'empire byzantin millénaire, mais la fin du Moyen-Âge. Et le basculement de notre partie du monde vers la Renaissance.
La portée de l'événement, qui n'a cessé d'alimenter depuis lors les réflexions des historiens, n'avait pas échappé aux contemporains, chroniqueurs, voyageurs ou monarques
de la Terre entière.
Pour la première fois sont réunis dans Constantinople 1453 les réactions qui suivirent ce bouleversement politique et culturel, aussi bien du côté grec qu'ottoman et occidental.
On revit ainsi, par les textes, les péripéties de la bataille, ses retombées immédiates et ses plus lointaines conséquences, y compris mythiques.
Dans la collection Folio histoire, Michel Kaplan publie pour sa part un Pourquoi Byzance ? où il cherche à évaluer le legs de la Grèce antique qui nous fut transmis par les Byzantins.
Michel Kaplan, Pourquoi Byzance ?, Folio histoire, 491 pages, 8,70 € |
J ai commencé le premier il est excellent!
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