Elle compte aujourd'hui cinq cents titres à son catalogue.
Collection de poche de recueils poétiques français ou étrangers, parfois publiés en bilingue (il sont trente-neuf dans ce cas), chaque volume reprend des titres déjà publiés au format courant, venant tantôt du fonds Gallimard, tantôt de chez d'autres éditeurs.
Pour donner un petit coup de fouet à la vénérable collection, plusieurs poètes vivants viennent d'y faire leur entrée.
Citons James Sacré (Figures qui bougent un peu et autres poèmes) ; Vénus Khoury-Ghata (Les Mots étaient des loups) ; Jean-Pierre Lemaire (Le Pays derrière les larmes) ou encore Olivier Barbarant, avec les vers suivants tirés de ses Odes dérisoires :
Une rue calme on n'entend guère que le bourdonnement des
portes électriques entre deux passages de motos
C'est Paris dans l'ennui d'un mois de juin pluvieux
Par la fenêtre ouverte passe une main de vent venant jusqu'à
la table agiter un journal
La nuit à l'aveugle y feuillette les nouvelles abandonnées
Olivier Barbarant, Odes dérisoires et autres poèmes, Poésie Gallimard, 189 pages, 7,20 € |
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