Vincent Almendros, Un été, Minuit, 96 pages, 11,50 € |
Le prix Françoise Sagan 2015 a été attribué é à Un été, de Vincent Almendros, publié aux éditions de Minuit.
Ce roman faisait partie de la liste des huit œuvres sélectionnées pour le Prix des Lecteurs A la page cette année. Il n'était pas allé jusqu'au bout de l'aventure, mais avait eu ses partisans parmi le jury.
" Jean, mon frère, venait d’acheter un voilier et m’invitait à passer quelques jours en mer. Je n’étais pas certain que ce soit une bonne idée que nous partions en vacances ensemble.
Quand je dis « nous », je ne pensais pas à Jean.
Je pensais à Jeanne.
À Jeanne et moi. "
Quand je dis « nous », je ne pensais pas à Jean.
Je pensais à Jeanne.
À Jeanne et moi. "
Ainsi commence une intrigue qui se déroulera à huis clos, si l'on peut dire, sur la mer. Et se terminera de bien immorale façon.
Quelques informations sur le prix Françoise Sagan
" Le Prix Françoise Sagan est un prix littéraire, créé en 2010, qui récompense une œuvre romanesque chaque année, fin mai début juin.
Il distingue une fiction en langue française, un roman ou une nouvelle publiée depuis l'automne précédent la remise du prix. En l'occurrence, ce livre sera qualifié de "plus beau roman du printemps". Ce prix tente, dans la mesure du possible, de s'adresser à un auteur n'ayant pas encore reçu de prix ou de récompense littéraire majeure au cours de l'année. (...)
Il distingue une fiction en langue française, un roman ou une nouvelle publiée depuis l'automne précédent la remise du prix. En l'occurrence, ce livre sera qualifié de "plus beau roman du printemps". Ce prix tente, dans la mesure du possible, de s'adresser à un auteur n'ayant pas encore reçu de prix ou de récompense littéraire majeure au cours de l'année. (...)
Les raisons d'un Prix Françoise Sagan
« J’ai créé le Prix Françoise Sagan pour honorer sa mémoire, mais je l’ai surtout créé pour honorer les livres et, je l’espère, pour inciter les gens à lire. Le Prix Françoise Sagan, bien qu’il récompense le plus beau roman du printemps, doit aussi honorer tous ceux qui aiment les livres : auteurs, éditeurs, libraires, chroniqueurs de la vie littéraire, imprimeurs...
Ma mère nourrissait, depuis le jour où elle a découvert la lecture — et ce fut très tôt — une vraie passion pour la littérature parce qu’elle a compris que le livre était l’un des principaux leviers de l’esprit, de la mémoire et surtout de l’imagination. L’imagination, disait‐elle, « est la première des vertus parce qu’elle est le départ de la compréhension ; l’imagination agit sur tout, la tête, le coeur, l’intelligence. Sans elle, tout est perdu. C’est une vertu qui devient rare. Surtout dans sa forme exacerbée qu’est la gratuité. » Denis Westhoff
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