De Picasso à Séraphine. Wilhelm Uhde et les Primitifs modenres, LaM, 168 pages, 35 € |
Le libraire lui est reconnaissant de son action en faveur de ceux que l'on appelle les artistes
" naïfs " (Séraphine de Senlis et Henri Rousseau en tête) et d'avoir su apprécier l'art
" par le cœur davantage que par la tête ", comme le dit très justement Yves Guignard.
Une exposition à Lille (au musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut qui existe dans cette ville) et un catalogue lui rendent hommage. Ils éclairent la magnanimité et le caractère désintéressé d'un écrivain, fils de magistrats prussiens, que rien ne semblait destiner à rencontrer les œuvres de " primaires ", retournant aux sources mêmes de la création tels que Picasso, Kandinsky, Klee ou... sa femme de ménage,
à savoir Séraphine, déjà nommée. Ceux qu'il appelle " les primitifs modernes ".
Souvenez-vous de ce nom : Wilhelm Uhde, dont les éditions du Linteau ont publié il y a quelques années un délicieux petit livre, consacré à ses deux principales " inventions " : le douanier et la femme de ménage.
Wilhelm Uhde, Henri Rousseau, Séraphine de Senlis, éditions du Linteau, 86 pages, 12,50 € |
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