Christian Wasselin, Le Paris de Nerval, Editions Alexandrines, 119 pages, 9,90 € |
Un homme qui ne semble à sa place nulle part. Un geai rare (le jeu de mot est de lui) sans cesse en déplacement dans la ville, puis à Londres, en Allemagne, en
" Orient ", dans son Valois. Un écorché vif lancé à la recherche de sa mère, de Jenny Colon, du merveilleux, de l'Infini. Un être poignant. " Il n'y a pas plus dromomane que lui ", affirme Christian Wasselin. Dromomane, c'est-à-dire poussé par un
" instinct mobile et nomade ", disait Paul de Saint-Victor, qui ajoutait : "On le cherchait, on le demandait, on s'inquiétait de son absence ; quelque temps après on le voyait revenir souriant, effaré, ravi, comme s'il revenait du pays des fées. "
Poignant, vous dit le libraire. Poignant.
Christian Wasselin est pour sa part un spécialiste de Berlioz et de Beaumarchais à qui il a consacré des biographies. Il est également l'auteur de la Chouette effraie, un roman noir parodique (Soleils bleus éditions)
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