Fabrice Hadjadj, Dernières nouvelles de l'homme et de la femme aussi), Tallandier, 346 pages, 18,90 € |
Par le ton (qui évite le pathos, s'efforce de rester léger, ce qui n'est pas une ligne facile -- ni forcément souhaitable -- à tenir), elles ont une certaine parenté avec celles d'Umberto Eco dont le libraire parlait il y a peu. Par le contenu aussi.
Le monde moderne, l'homme moderne, les outils modernes, les joujoux modernes, en forment le sujet, un et multiple : le présent est parfois un peu trop présent.. Frédéric Hadjadj s'en extrait par sa culture, son humour, le maintien d'une perspective spirituelle.
S'il existait un " Prix de la page 145 " comme il existe un " Prix de la page 111 " (et maintenant un " Prix de la page 112 "), le libraire l'attribuerait à Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) pour la citation qu'elle contient d'Adolf Portmann, l'auteur de La Forme animale. Ce livre superbe (et épuisé !) est tout entier consacré à démontrer que " la vie excède toute conception utilitariste ".
Ouf ! murmure le libraire.
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