Umberto Eco, Chroniques d'une société liquide, traduites de l'italien par Myriem Bouzaher, Grasset, 510 pages, 23 € |
Je ne suis pas un passéiste? Sur un disque dur portable de deux cent cinquante gigas, j'ai enregistré les plus grands chefs-d'œuvre de la littérature universelle et de l'histoire de la philosophie : c'est bien plus commode d'y récupérer en quelques secondes une citation de Dante ou de la Somme théologique de Thomas d'Aquin plutôt que de se lever et d'aller chercher un volume lourd sur des étagères trop hautes. Mais je suis heureux que ces livres restent sur me étagères, garantie de mémoire pour le jour où les instruments électroniques auront trépassé. "
Umberto Eco, Chroniques d'une société liquide, qui vient de faire son apparition sur l'étal du libraire.
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