Paolo Cognetti, Les Huit montagnes, traduit de l'italien par Anita Rochedy, Stock, 300 pages, 21,50 € |
C'est que la famille du narrateur vit à Milan, en exil de ses sommets et de ses glaciers, " à l'altitude des neiges éternelles ". Le père, déjà, était un amoureux des cimes et des neiges et sut transmettre sa passion à son fils. Habitants forcés de la grande ville, ils revenaient dès qu'ils le pouvaient à leurs amours, dans le val d'Aoste, au pied du Cervin.
A la mort de son père, Pietro continue la tradition familiale et retape un refuge avec l'aide de Bruno, un autre fondu de la région. Ensemble, garçon de la ville et garçon de la montagne, ils vont continuer de hanter les vallées, les forêts et les crêtes. Pendant trente ans.
" On peut dire que j'ai commencé à écrire cette histoire quand j'étais enfant, dit Paolo Cognetti, parce qu'elle m'appartient autant que mes propres souvenirs. Ces dernières années, quand on me demandait de quoi elle parlait, je répondais toujours : de deux amis et d'une montagne. Oui elle parle vraiment de ça. "
Les Huit montagnes est le premier roman de Paolo Cognetti, dont un recueil de nouvelles, Sofia s'habille toujours en noir (Liana Levi) et un carnet de randonnées, Le Garçon sauvage (Zoé), ont été traduits en français.
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