mercredi 29 mars 2017

Et c'est ainsi qu'Ella est grande


Olivier Weber, Je suis de nulle part. Sur les
traces d'Ella Maillart, Payot, 391 pages, 9,20 €
Ses égales se nomment Alexandra David-Néel (1868-1969) et Isabelle Eberhardt (1877-1904). De nationalité suisse, elle naquit en 1903 et mourut en 1997. Elle fut une intrépide voyageuse, une photographe attirée par les contrées de l'Asie lointaine : elle se rendit en Chine, passa cinq années en Inde du sud entre 1940 et 1945 ; elle se rendra plus tard au Népal. Son nom est Ella Maillart. " Excepté quand j'étais en mer ou quand je faisais du ski, je me sentais perdue, je ne vivais qu'a moitié. Tout ce que je voyais, tous ce que je lisais, me déprimait. La 'dernière des guerres'  avait amené à sa suite des compromis, des idéaux artificiels et des palabres qui n'arrivaient pas à établir une paix véritable. Le malaise croissant et l'insécurité semblaient confirmer ce que Spengler avait appelé le déclin de l'Occident ". Voilà le fond de sa pensée. Elle fit de nombreuses rencontres, écrivit plusieurs livres à succès. Connut une période d'oubli. Fut redécouverte il y a quinze-vingt ans. Disparut un peu des radars. Son éditeur veut la relancer avec deux republications au format de poche. L'un consacré à sa vie. L'autre, écrit de sa plume et traduit de l'anglais, qui raconte son périple vers l'Inde durant la seconde guerre mondiale.
Il n'y a pas à dire : c'est ainsi qu'Ella est grande (le libraire est trop content de son jeu de mots, que tout le monde comprendra au pays des volcans et d'Alexandre Vialatte).
Ella Maillart, Croisières et caravanes, traduit
de l'anglais par Gabrielle Rives, Payot,
237 pages, 8,20 €

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