Sébastien Lapaque, Théorie d'Alger, Actes Sud, 110 pages, 10 € |
L'Alger de Sébastien Lapaque pour commencer. Il tient en une centaine de pages dans le format allongé des éditions Actes Sud. On y croise maints fantômes qui hantent les rues de " l'une des villes les plus attachantes du monde. " Chanteurs de la Casbah, amateurs de foutebal (dans la langue familière de Bab-el-Oued), balcon où de Gaulle déclara qu'il avait compris et, on s'en doute, ombre de Camus. Ombre aussi de la mère de l'auteur de L'Etranger à laquelle Sébastien Lapaque consacre de belles pages, déplorant que la mémoire et la sépulture de cette femme soient si mal honorées.
Alger, ville et architecture 1830-1940, Honoré Clair/Barzaxh, 366 pages, 28 € |
Enfin, Benjamin Stora a consacré, ou participé à plusieurs livres, dont C'était hier l'Algérie, une histoire des Juifs d'Algérie, dans lequel les images (cartes postales, photos de famille, clichés des journaux, etc.) se taillent la part du lion. L'album, très vivant, et retraçant l'existence quotidienne, ses occupations, ses habitudes, ses difficultés, couvre presque 150 ans de présence juive en Algérie, du milieu du XIXe siècle à 1962, après les accords d'Evian.
Benjamin Stora, C'était hier en Algérie, de l'Orient à la République, une histoire des Juifs d'Algérie, Larousse, 192 pages, 25 € |
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