Alain Serres, Nathalie Novi, Bonnes nouvelles du monde, Rue du monde, 28 pages, 20,20 € |
A pleines pages aux couleurs souvent profondes, toujours joyeuses (non, il ne s'agit pas d'un gros mot), elle invoque un univers féérique. Les fleurs et les ailes sont ses alliés substantiels : il faudrait dire dans son cas substanciels, tant son appel aux oiseaux est permanent, tant ses images sont ascensionnelles.
Les titres de ses deux derniers albums -- Bonnes nouvelles du monde (texte d'Alain Serres) et Merveilles des merveilles (texte de Jennifer Dalrymple) -- pourraient être ceux de manifestes. Et valoir au-delà
de la littérature enfantine pour lecteurs de 7-8 ans.
Les amis de Nathalie sont des journalistes qui collectent des informations heureuses. Ses compagnons sont des elfes, des lutins, des farfadets. Sa royauté est celles des fées, amies des saisons et des libellules. L'air est tissé de soies et de velours. Le salon donne en grand sur la nature. Tout près médite un lapin blanc. Une carte à jouer est tombée par terre. Un colibri passe par la serrure. C'est un colibri parleur. Comme tous les colibris parleurs que le libraire a rencontré en train de se faufiler par la serrure de sa librairie, celui-ci zozote : auzourd'hui, c'est zeudi ; ze vais cueillir des zaubergines au zardin. C'est mazique, c'est mazistral !
Jennifer Dalrymple, Nathalie Novi, Merveilles des merveilles, 17,30 € |
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