mardi 12 mai 2015

Sa jeunesse dans un kibboutz

Yaël Neeman, Nous étions
l'avenir, traduit de l'hébreu
par Rosette Azoulay et
Rosie Pinhas-Delpuech,
Actes Sud, 272 pages, 22,50 €
“Le kibboutz n’est pas un village au paysage pastoral, avec ses habitants pittoresques, ses poules et ses arbres de Judée. C’est une œuvre politique, et rares sont les gens de par le monde qui ont vécu, par choix et de leur libre volonté, une telle expérience, la plus ambitieuse qui fut jamais tentée. Qui pourrait dire non à une tentative de fonder un monde meilleur, un monde d’égalité et de justice ? Nous n’avons pas dit non. Nous avons déserté.”
Yaël Neeman  est née en 1960 et a reçu une éducation communautaire dans un kibboutz fondé par ses propres parents
en Galilée.
C'est cette expérience hors du commun (« l’expérience la plus audacieuse jamais tentée, jamais vécue, pour créer une société et une famille idéales »), qu'elle rapporte ici.
Sans pathos, avec un zest de spirituel désenchantement, comme son titre l'indique.
Témoignage doux-amer sur un mouvement utopique dans lequel les personnes comptaient moins que leur idéal, son récit est d'une justesse entraînante.

Kibboutz (D.R.)
Sans tapage, le livre de Yaël Neeman est en train,  de se faire un beau chemin en librairie.

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