Cécile Coulon, Les Grandes villes n'existent pas |
Passer avec succès à la rédaction d'un essai, c'est-à-dire d'une œuvre qui n'est pas une fiction, est souvent une épreuve pour un romancier, une romancière.
Cécile Coulon s'en tire plutôt bien dans cet éloge de la vie au village (" à l'ombre des volcans ", on s'en doute dans son cas).
Elle a passé son enfance et son adolescence dans une de ces communes de 1000 habitants, ou moins, dont personne ne s'avise de parler, que tout le monde aime visiter mais que nul ne songe à habiter, à part les natifs et les résidents secondaires, à la belle saison.
Le manque de magasins... de cinémas... la télévision du matin au soir... le bar-tabac... Cécile Coulon affirme ici qu'elle leur a survécu, qu'elle a aimé ces micro-territoires, les jeux qu'elle y menait, sans imaginer que puisse exister, loin, très loin, des réalités telles que les grandes villes.
Son témoignage (à peine un plaidoyer) prend à contre-pied quelques idées reçues sur l'ennui, le désert culturel et la laideur des salles polyvalentes des campagnes françaises.
Cécile Coulon, Les Grandes villes n'existent pas, Collection Raconter la vie, Seuil, 100 pages, 7,90 €.
Cécile Coulon publie parallèlement un roman, Le Cœur du Pélican, éditions Viviane Hamy, 240 pages, 18 €.
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