José Carlos Llop, Rois d'Alexandrie, traduit de l'espagnol par Edmond Raillard, Jacqueline Chambon, 206 pages, 20,80 € |
De quoi ces Rois d'Alexandrie sont-ils déchus ?
De leur ville sans doute (Barcelone, Paris), vécue à fond de train dans les années 1970.
Plus encore de leur jeunesse en ce temps. Et des rêves qu'elle fit naître en eux. Accomplissement, liberté, musique, amour, amitié. Le lecteur sent à quelle vitesse passèrent les années, il la mesure à la propre vitesse à laquelle il dévore le livre, refait avec l'auteur la descente du temps de ses personnages. Le Temps qui est leur fossoyeur.
José Carlos Llop insiste trop pour qu'on lise son roman comme un... roman pour qu'on le prenne entièrement au pied de la lettre. Pour qu'on ne pense pas qu'il s'agit d'autre chose. Ou d'une fiction, oui, mais d'une imagination très intense. Suffisamment pour qu'elle confine au réel.Un réel fortement rêvé.
Les amoureux de Barcelone pourront s'instruire d'une autre période de l'histoire de la ville en lisant l'essai que Chris Ealham a consacré à la restructuration de la capitale catalane entre 1830 et les années de la guerre civile, du barrio chino à la ville autogérée.
Chris Ealham, Barcelone contre ses habitants, traduit de l'anglais (Angleterre) par Elsa Quéré, CMDE, 98 pages, 11 € |
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