Cécile Coulon, Petit éloge du running, François Bourin, 126 pages, 14 € |
" Aller, se déplacer par une suite d'élans, en reposant alternativement le corps sur l'une puis l'autre jambe, et plus vite qu'en marchant. " Et le Dictionnaire culturel en langue française d'Alain Rey d'illustrer son propos par les locutions suivantes : " Jouer des flûtes, tricoter des pincettes, prendre ses jambes à son cou, piquer un cent mètres "...
Dans son Petit éloge du running (qu'il ne faut tout de même pas confondre avec le jogging, activité qui mobilise les gambettes des coureuses et coureurs du dimanche, devenus soudain légèrement tocards), Cécile Coulon confirme la chose : " Le verbe ' courir ' vient du latin currere, qui signifie ' aller avec vitesse ', ou encore se précipiter, ' s'élancer '. En ancien français, currere devient courre, terme gardé dans l'expression ' chasse à courre '. (...) Partons alors du principe qu'on entend par ' course à pied ' toutes les pratiques qui consistent à passer du simple pas à la foulée. "
Cécile Coulon déroule ensuite toutes les raisons et les déraisons qu'elle a, depuis toute petite, à partir ainsi " sans se poser de question " : il arrive souvent, dit-elle, que " l'on trouve une réponse sur sa lancée. " " La course à pied apparaît comme la pratique sportive la plus simple, la plus naturelle ", ce que le libraire lui concède sans barguigner.
Son éloge pourra se compléter par Mon défi running, de Soledad Bravi et Marie Poirier, qui promet à toutes les runneuses de " s'y mettre sans souffler comme un bœuf ", " conseils équipement " et " conseils entraînement " à la clé.
Soledad Bravi, Marie Poirier, Les Paresseuses. Mon défi running, Marabout, 144 pages, 7,90 € |
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