Sous le brassard vert. Douze journalistes dans la Grande Guerre, Arléa, 307 pages, 20 € |
(au printemps 1917) un « service de presse », qui fut officiellement chargé, à côté du fameux « communiqué » de rendre compte des opérations militaires. Avant cela, la censure veillait au grain et l'information ressemblait au
" bourrage de crâne ", selon l'expression d'alors.
Des journalistes accrédités, portant l’uniforme d’officier de l’armée française assorti d’un brassard vert, rayonneront désormais dans toutes les zones de combat.
Un livre intitulé Sous le brassard vert (à cause de ce signe distinctif que devaient porter les correspondants de guerre) sera tiré en 1919 de cette aventure collective. C'est cet ouvrage, quasiment introuvable, qu'a exhumé Bernard Cahier et qu'il présente aujourd'hui chez Arléa.
De Bernard Cahier, nous avions lu Albert Londres, terminus Gardafui, qu'il était venu présenter à la librairie. Et comme par hasard, Albert Londres portait le brassard vert... avant qu'il se fasse exclure de la mission.
Il fit cependant partie des douze plumes qui rédigèrent ce témoignage et c'est cette " affaire Albert Londres " que relate maintenant pour nous Bernard Cahier.
Albert Londres, Contre le bourrage de crâne, Arléa, 360 pages, 9 € |
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