Passer par le Nord. La Nouvelle route maritime, par Isabelle Autissier et Erik Orsenna. Paulsen, 260 pages, 19,90 €. |
Dans la nature, ce sont les vents et les courants qui tracent les routes maritimes.
Les alizés et le Gulf Stream, par exemple.
Les ouvreurs de routes chez les hommes sont explorateurs. Ils ont parfois payé de leur vie leurs expéditions en tous sens sur les mers et les océans, motivées par différentes causes, dont la soif de richesse et de puissance n'est pas la moindre.
Une route maritime restait aussi mystérieuse et légendaire que périlleuse :
le passage du Nord-Ouest, reliant l'Atlantique et le Pacifique par le Canada.
Le passage du Nord-Est, conduisant vers la Russie, n'était guère plus praticable. C'est pourtant le plus court chemin de l'Europe à l'Asie. A vol d'oiseau, si l'on ose dire.
Ces eaux du Nord restèrent quasi-infranchissables jusqu'au début du XXe siècle, faute de moyens de repères et de brise-glaces. Et encore ne les empruntait-on qu'en été, la banquise se refermant aux saisons froides.
Passer par le Nord. La Nouvelle route maritime raconte l'histoire de ces navigations désormais facilitées par le réchauffement climatique.
Les commerçants se frottent les mains. Ils pourront probablement traverser tout droit vers le pôle, sans même emprunter les deux routes légendaires. Ils économiseront 1000 kilomètres. Pour un prix global très élevé.
Passer par le Nord. La Nouvelle route maritime, par Isabelle Autissier et Erik Orsenna. Paulsen, 260 pages, 19,90 €.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire