dimanche 3 mars 2019

Prix des Lecteurs A la Page 2019

Eh bien, voilà : le douzième Prix des Lecteurs A la Page
vient d'être lancé. 
Huit nouveaux romans ont été soumis 
à l'appréciation du jury vendredi soir.
Voici leurs auteurs et leurs titres : 
 
Alexandre Choplin, Partiellement nuageux (La Fosse aux ours)
Alexandre Feraga, Après la mer (Flammarion
Hélène Frappat, Le Dernier fleuve (Actes Sud)
Marc Graciano, Le Sacret (José Corti)
Pierre Jourde Le Voyage du canapé-lit (Gallimard)
Marion Muller-Collard, Le Jour où la Durance (Sygne, Gallimard)
François Pieretti, Saltimbanques (Viviane Hamy)
Nathalie Yot, Le Nord du monde (La Contre-allée)
 









 

lundi 18 février 2019

Se désaltérer à la source de la poésie

Emmanuel Merle est le prochain invité de 
l'apéritif en poésie qui, en partenariat avec
 La Semaine de la poésie de Clermont-Ferrand
aura lieu à la librairie
samedi 23 mars, à 11 heures


Venez nombreux vous désaltérer à la source !

mercredi 6 février 2019

Elisée Reclus, chanteur d'amour

Quoi d'étonnant, direz-vous peut-être, à ce que le célèbre géographe soit amoureux  des fleuves, des dunes, des mers, des montagnes et des forêts ? Bref, qu'il soit amoureux de la Terre, rien n'est moins surprenant.
Encore que... tous les géographes ne le sont pas. La plupart mesurent ; ils comptent ; ils calculent les hauteurs, les débits, les masses, les vitesses. Alors, aimer la Terre...
Elisée Reclus, lui, était bel et bien amoureux du ruisseau, de la montagne, de la faune et de la flore. Mais pas que. 
Il aimait aussi Clarisse, Clarisse Brian, sa première compagne. Follement. Il lui adressait des lettres commençant sur ces mots : 

" Ma douce amante Clarisse "
ou, mieux :
" Ma bien aimée sœur, fille, mère et amante "...

Et il lui arrivait de les terminer ainsi :

" Je t'embrasse chère amie ; ne crains pas que je fasse d'autres folies : j'ai des remords.  
Toi seule pourra les faire disparaître par des baisers. "


 Est-ce là regarder la géographie par le petit bout de la lorgnette ?  Au mépris d'une matière aussi sérieuse que la géographie ? 
Si on lui demandait son avis, le libraire répondrait : un géographe n'aurait-il pas une subjectivité ? Ne pourrait -il être amoureux ? 



>> Elisée Reclus, Lettres à Clarisse, édition de Ronald Creagh et Christophe Deschler, Classiques Garnier, 182 pages, 32 €

mardi 5 février 2019

Un livre, une rose 2019

En avant-première, 
la Fête de la librairie indépendante



Et pour tout savoir sur le livre que nous vous
offrirons cette année, rendez-vous ici : 

https://issuu.com/lorna.bennour/docs/eluard

dimanche 27 janvier 2019

Les photos de " Miracle "

Ce samedi 26 janvier 2019, 
Cécile Beauvoir, Malik Adda
dans une lecture musicale très suivie.
Cécile Beauvoir que l'on peut retrouver dans trois de ses livres :
Envie d'amour (Minuit),  Ce vieil air de blues
 et Pieds nus dans le jardin (tous deux au Temps qu'il fait).
Malik Adda à l'adresse suivante :    http://malikadda.fr/





mardi 22 janvier 2019

Choisir ses passions

Un jeune Américain a calculé que le temps moyen passé par ses compatriotes sur les réseaux sociaux était équivalent à 417 heures de lecture.
Dans un texte publié le 6 janvier, Charles Chu se livre, en effet, à un calcul mathématique très simple démontrant que le temps passé sur les réseaux sociaux empêche de lire des livres.
Le librairie n'a aucun mal à le croire.
Devenu un gros lecteur depuis quatre ans, Charles Chu assure avoir lu 400 livres durant cette période.
Il ajoute, ce dont le libraire ne doutait pas davantage, que cette passion a changé sa vie.
                                                            
                                                              (Source : Livres Hebdo, 10 janvier 2019)

 

mercredi 16 janvier 2019

" Miracle" : une lecture musicale en librairie

Zoom sur la lecture musicale « Miracle »  
qui se tiendra samedi 26 janvier 2019 à 15h 30 

L'entrée est gratuite, ouverte à tous !

« Miracle » est un voyage dans l’univers littéraire et musical de Cécile Beauvoir et Malik Adda.
A la lecture des textes de Cécile Beauvoir répondent les rythmes hypnotiques des percussions de Malik Adda, au udu (instrument traditionnel, en terre, d’origine nigériane) et au hang (instrument contemporain, issu de l’assemblage de deux dômes métalliques, aux sonorités douces et envoûtantes).


Du lien étroit ainsi créé entre le rythme des textes et celui des percussions naissent des atmosphères tout en nuances invitant au rêve et au voyage.

Malik Adda est un musicien percussionniste. Il accompagne, à ses débuts, des musiciens tels que Michel Petrucciani, Tony Bonfils, Daniel Huck, Lionel et Stéphane Belmondo, lors de diverses jam-sessions, et travaille ensuite au sein de plusieurs groupes, allant du reggae à la chanson française, en passant par le jazz-rock, la salsa, l’afro-jazz, ou le flamenco-jazz. Tout en développant sa pratique des percussions digitales et mêlant toutes ses influences musicales, il travaille à la création de spectacles et contes pour enfants, parallèlement à son activité d’enseignant et d’intervenant musical. Sa collaboration avec divers artistes, en France et à l’étranger, autour des danses et musiques de Méditerranée l’amène à approfondir sa connaissance des percussions propres à cette culture (tambours sur cadre, etc…).
Récemment, il propose un répertoire alliant musiques traditionnelles populaires d’ici et d’ailleurs et musiques improvisées, regroupant plusieurs artistes –musiciens, danseurs, jongleurs – au sein du collectif Motawosset.




Cécile Beauvoir est écrivain. Elle a publié des récits et recueils de nouvelles aux Editions de Minuit (Envie d’amour, 2002), Arléa (Louise Lullin, 2003, Le chemisier, 2004, Avec toi, 2005) et Le temps qu’il fait (Pieds nus dans le jardin, 2007 et Ce vieil air de blues, 2011).

Jean-Claude Lebrun, dans L’Humanité : « Un rapport aux êtres et aux choses(...) fait d’impressions, de sensations, de notations minuscules. L’on est ici sans cesse frappé par la densité de l’univers que restitue Cécile Beauvoir. Par le fourmillement des détails, tous chargés de sens, qui depuis toujours paraissent avoir transfiguré et poétisé chaque instant d’une existence ordinaire. Comme une capacité à mettre partout de la beauté, et rendre ainsi le périssable inoubliable, l’inscrire dans l’ordre de la permanence. »

Josyane Savigneau, dans Le Monde : « Un objet, une sensation, une odeur, pour évoquer en quelques mots une absence, un désir, une histoire dont on ne connaîtra pas les péripéties, mais seulement les traces. »

Jean-Baptiste Harang, dans Libération : « On hésite à citer la moindre phrase. On décide de ne rien citer. Comment dire une musique en quelques notes déliées. Ici tout sonne juste et simple.»