Jacques Dars, Les Carnets secrets de Li Yu. Au gré d'humeurs oisives, Picquier, 432 pages, 9,50. |
Après avoir rencontré Maître Tchouang
avant-hier*, pourquoi ne ferions-nous pas
maintenant une petite halte
avant-hier*, pourquoi ne ferions-nous pas
maintenant une petite halte
en compagnie de Li Yu ?
Ce vieux copain du libraire vécut en Chine au XVIIe siècle, de 1611 à 1679 précisément.
Il n'a pas développé de philosophie au sens abstrait du terme, et son influence n'est en rien comparable à celle du grand taoïste.
Mais quel agréable et intelligent compagnon !
Cet homme était l'adepte " du beau partout ".
Depuis l'art du maquillage jusqu'à la préparation des crevettes et des langoustines, rien de ce qui est beau dans la vie ne lui était étranger. Ni les plaisirs contrastés des quatre saisons, ni l'art de composer son jardin.
Ni celui de créer une "fenêtre-paysage "
lorsque l'on fait de la barque. Ses conseils pour aménager son intérieur sont également d'une exquise délicatesse esthétique.
La finesse du travail de Jacques Dars,
traducteur et commentateur, est par ailleurs remarquable.
Elle présente un argument supplémentaire
en faveur de Li Yu. Qu'attendez-vous ?
* Sur la Chine, voyez aussi le billet du 3 avril 2015
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