Ian Bostridge, Le Voyage d'hiver de Schubert. Anatomie d'une obsession, essai traduit de l'anglais et de l'allemand par Denis-Armand Canal, Actes Sud, 444 pages, 29 € |
L'auteur est lui-même un ténor, interprète du cycle, qu'il peut approcher de l'intérieur et sous toutes les facettes possibles. Cette œuvre du compositeur autrichien semble l'avoir ensorcelé très tôt. Dès l'âge de douze ou treize ans, raconte-t-il, grâce à la fougue d'un professeur de musique. Elle l'a accompagné tout au long de sa carrière.
Les vingt quatre lieder -- et les poèmes de Wilhelm Müller mis en musique -- font l'objet de vingt quatre chapitres (plus un postlude) dans lesquels Bostridge livre ses impressions entremêlées à de sérieuses connaissances historiques, musicales et littéraires. Leur texte n'a rien de pesant, il n'est pas d'un cuistre.
Il est, de plus, servi, par des reproductions et des documents choisis par l'auteur ,et qui font de ce livre l'un des plus beaux parus dans le domaine musical ces derniers mois.
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