Myriam Hardy, La Petite fille de Jérusalem, Editions des Malassis, 271 pages, 16 € |
Dans les couloirs voûtés des souks, elle fendait avec son genou un fleuve de turbans et de tarbouches, elle voguait sur un nuage d'odeurs épicées et de parfums de roses. De-ci, de-là, d'autres enfants émergeaient du clair-obscur (...) Quelquefois, dans un œil de la voûte, le ciel se penchait sur sa tête, une colonne de feu bleue l'enveloppait, elle et le hennin de sa nourrice et le voile blanc, vers d'autres mirages, vers d'autres mystères. "
Dans le décor orientalisant de la librairie (voyez le document à droite si vous ne m'en croyez), rien de tel que de se fournir La Petite fille Jérusalem, retrouvée par les Editions des Malassis.
Myriam Harry, l'auteur de ces merveilles, obtint le premier prix Femina, bien avant que le libraire n'ouvre son échoppe, en 1904. La Petite fille de Jérusalem fut publié en 1914.Qui était Myriam Harry ? Ecoutons son dernier éditeur en date :
Myriam Harry, de son vrai nom Maria Rosette Shapira, est née à Jérusalem en 1869. Son enfance et sa jeunesse ont fait l’objet de quatre romans. La Petite Fille de Jérusalem est le premier. Découverte à Berlin par Sacher-Masoch, Myriam Harry devient l’égérie de J.-K. Huysmans, Anatole France, Jules Lemaître. Elle est l’auteur de nombreux romans et nouvelles qui, tous, eurent un très grand succès. Souvent sollicitée par les directeurs de journaux, elle parcourt le monde : elle en rapporte de très justes récits de voyage (Tunisie, Irak, Madagascar, Indochine…). Elle reçoit en 1904 le tout premier prix Femina pour La Conquête de Jérusalem.
Demain, le libraire vous entretiendra d'un tout autre conte, d'une facture littéraire toute différente...
Myriam Harry |
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