Marc Prival, David G. Morel, Michel Sablonnière, Georges There, L'Art du coutelier à Thiers et dans sa région, éditions des Monts d'Auvergne, 355 pages, 55 € |
" soubare ", " allochons ", " linerlock " :
avec le vocabulaire technique de la coutellerie, on peut faire des tas de poèmes incompréhensibles : " peilharots ", " sabre d'abattis ", "galalithe "...
avec le vocabulaire technique de la coutellerie, on peut faire des tas de poèmes incompréhensibles : " peilharots ", " sabre d'abattis ", "galalithe "...
Mais le mérite de L'Art du coutelier à Thiers et dans sa région où l'on découvre ce lexique
dépasse de loin ce jeu innocent, mais négligeable, avec les mots.
dépasse de loin ce jeu innocent, mais négligeable, avec les mots.
Ce sont six siècles d'histoire d'une activité, d'un bassin de production, d'un savoir-faire, d'hommes et de familles qu'il embrasse et restitue.
La coutellerie s'est installée dans le bassin de Thiers au XVe siècle, à côté des papetiers,
des tanneurs et des fabricants de fils, entre autres artisans et industriels.
des tanneurs et des fabricants de fils, entre autres artisans et industriels.
Le livre, superbement illustré, en retrace le développement, le rayonnement, puis l'apogée au XIXe siècle.
Un de ses chapitres est consacré à " la culture et à l'imaginaire ", où l'on trouvera des chansons, des contes, des romans liés à l'exercice de la coutellerie.
Un autre, passionnant, traite de l'urbanisme thiernois et de l'architecture des maisons dans ses rapports avec l'industrie des couteaux. De l'origine à nos jours.
Les auteurs présentent eux-mêmes leur livre sur cette vidéo :
Les auteurs présentent eux-mêmes leur livre sur cette vidéo :
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