Patti Smith, Glaneurs de rêves, Gallimard, 10 € |
Patti Smith y évoque son enfance et ses lieux favoris ; les êtres qu'elle aime, placés sous la lumière de la tendresse humaine et de l'intensité poétique.
Les souvenirs des artistes qui l'ont influencée (de Robert Mappelthorpe au jazzman Albert Ayler, sans oublier les peintres, comme Pollock ou Millet) sont entrecoupés de poèmes, dans un langage simple, aérien et touchant.
Un tableau de Millet, justement, figure en couverture du livre : La fileuse, chevrière auvergnate. Ce n'est pas le même que celui de son édition américaine, mais la maquette en reste aussi belle.
Des photos (souvent de Patti Smith elle-même ou de ses proches) embellissent le livre, qu'il est très plaisant de tenir en main.
Cerise sur le gâteau, l'éditeur a choisi de donner un titre français à son livre. Contrairement à Just Kids, resté en anglais, sans justification particulière.
Le libraire pense alors au pamphlet d'Alain Borer que viennent de publier les mêmes éditions Gallimard. De quel amour blessée. Réflexions sur la langue française y énonce les mille raisons qu'il y a de résister à ce qu'il
appelle l' "englobish".
Alain Borer, De quel amour blessée. Réflexions sur la langue française, Gallimard (Blanche), 22,50 € |
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